Il était une fois un pendant ce temps d'un rien à dire.
Des à cloche-pied sur des accroches plates. Des crash potes.
Je serai distinguée pour mes basses besognes. J’irai miroiter les affrontements de petites frappes, sur les coups des douze coups. J’irai tournoyer, froissant les équilibres alentours de mes
claques superbes. J’irai inventer des commodes à tiroirs, des tiroirs à farces et des farces à trappes, des abribus à tourniquet, des prusses acadiens. J’irai marcher sur vos godasses l’air
interdit.
Je ne serai pas concernée. Je m’appellerai Piêtre Clash. Non. On m’appellera Piêtre Clash.
J’enverrai vers par là les cohérences littéraires. Je serai l’insoumise des verbes en ire, l’effrontée du cas datif. Je saccagerai lettrisme et les truismes.
Et paf, je taperai l’insensé.
Un infinitif abscons un peu comme. Vrombir de tonneaux à l’odeur de vinasse aigrette, s’exploiter de point en pont, écrire juste des riens qui claquent. Rouler sur des faux airs crevés, crapoter
en angle droit, croupir sur mes choses comme tu dis.
Et je remettrai du je.
Je me ferai bien chambrée de temps à autre, juste pour ne pas prendre froid. J’irai m’inventer des stops et encores, des tartes à thym et des jupes d’Harfleur, j’irai m’inventer des tas de
tonnes, des cas de connes, des crapules qui font rire, des précieuses courbes ascendantes vers chez Jupiter et même vers chez Jupiler, j’irai m’inventer des médiocres extras, des gommes à
patcher, des voilà à n’y rien comprendre.
Je pleurerai feu mon arme, j’éclaterai trois quatre pare-brise et bam d’un coup d’un seul, je jubilerai de mes arcs et bouts. J’écrirai par-dessus tout des moins que rien, tout au plus. Je ne
tremblerai plus. Je crépiterai. Je renaîtrai vers quatre heures du mat’ à l’heure où la campagne me rase. Je tâcherai de faire exprès, de faire des créneaux en forme de camion. Je compilerai
débris et bises, je me ferai volubile sous les platanes.
Et puis là-bas, j’ouvrirai mon petit calepin à spirales, confondant traits et lignes, et j’y ferai des tétris en pagaille.
D’ici là, je n’aurai toujours pas trouvé quoi écrire.