Le petit homme rétro dévala à la dégringole les pentes toboggan d’une vaste steppe biome. Les métatarses chauffés aux herbacés, le visage
giflé par les vapeurs épineuses d’un air de trop chaud, il ponctua ses descentes à refaire de V de victoire enivrée. Les résidus vert de terre qui ornaient sa blanche culotte de polisson
l’enroulèrent d’un châle éphémère de joie étouffée. Il tenait son trophée des tropiques.
Le petit homme rétro se laissa basculer, quittant son assise de tailleur et son dos rond. Sa crinière rouge abondance versa
désordonnée sur les herbes inégales. Il fit rouler sa nuque pour gagner du champ, et atteindre de ses grandes billes élancées le quai des brûle-pieds.
Le petit homme n’aimait plus les idées. Niejdan l’Inattendu était un désengagé, un accompli des sens incertains. Il traînait
des ombres d’égosilles, des mois à parfum de tétraèdre tronqué, des craies à dessein de cursives. Il attendait. Désormais, il doutait des courtes pailles à bris de vie, du cinquième invité. Le
cinquième invité. Ses maudites pensées à la renverse rejouaient cartes sur table, là même où l’Inattendu s’était couché. Au prochain buisson, il s’achèterait une batterie de balais à souffler les
mots d’esprit très loin.
Les rumeurs de l’homme au pied de la lettre s’éloignèrent. Le petit homme rétro tremblait car il n’avait plus ni chaud ni
froid. Ses petites baguettes cagneuses s’étaient péniblement recourbées pour s’en aller cajoler un menton fripé. Le petit homme avait des blow dans la tête, des petits accidents avec des
fleurs dedans. Il cherchait une bouche à cris, des yeux et des poings serrés fort, mais en ouvrant sa besace à complaintes, il ne trouva qu’un trophée dévissé et des courants d’airs
évadés.