L’étude publiée sous le titre “Size Matters : Canada’s Ecological Footprint, By Income” révèle que les familles aux revenus élevés (plus de 150 000$ après impôts) ont 2,5 fois plus d’impacts négatifs sur l’environnement que les familles vivant avec 11 500$ par année.
Mesurée en hectares, l’empreinte écologique des riches mesure, en moyenne, 12,4 hectares par personne, contre 7,6 hectares pour le canadien moyen et 5 hectares pour les canadiens à faibles revenus.
Les chercheurs indiquent notamment que les personnes riches ont généralement de plus grandes maisons et utilisent plus d’énergie pour les chauffer ou les refroidir. Ils utilisent aussi plus d’essence lors de leurs déplacements en voiture ou en avion, et consomment généralement une plus grande part des ressources de la planète.
Hugh Mackenzie, économiste et agent de recherche au Centre, souligne que les émissions de gaz à effet de serre produites par les familles à faibles revenus sont causés par des besoins essentiels. Il est donc plus difficile pour eux de réduire leur empreinte écologique que pour les personnes ayant des revenus élevés; de quoi relativiser le fait que leur impact sur l’environnement est trois fois celui d’un Chinois moyen ou sept fois celui d’un Indien moyen.
De là à en conclure que le “pauvre” pollue par nécessité et que le “riche” pollue par choix…
Pour aller plus loin, je ne saurai trop vous conseiller de lire: Comment les riches détruisent la planète par Hervé Kempf