Pang Yun – Rien je ne jette

Par Stéphane Chabrières @schabrieres

Jour après jour je ne fais rien de rare ;
Mais je m’y tiens tout naturellement.
Rien je ne jette et de rien ne m’empare ;
Je ne suis pas plus absent que présent.

Du violet ou du rouge qui prime ?
Nulle poussière au flanc du vert coteau.
Les surpouvoirs, l’activité sublime ?
Chercher du bois et transporter de l’eau !

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Pang Yun (740-808)Poètes bouddhistes des Tang (Gallimard, 1987) – Traduit du chinois par Paul Jacob.