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"Il est peut-être né le jour de la mort de Jeanne d'Arc. On a pendu son père et supplicié sa mère. Il a étudié à Paris. Il a joui, menti, volé dès son plus âge. Il a fréquenté les miséreux et les nantis, les curés, les assassins, les poètes et les rois. Aucun sentiment humain ne lui était étranger, il a commis tous les cates qu'un homme peut commettre. Il a traversé comme un météore trente années de l'histoire de son temps. Il a ouvert cette voie somptueuse qu'emprunteront à sa suite tous les autres poètes : l'absolue liberté.
Après Rimbaud et Verlaine, Jean Teulé ,e pouvait mieux clore son voyage en Poésie qu'en endossant avec orgueil et humilité les haillons magnifiques de François Villon".
Mon avis :
Il y a quelques jours, j'ai confié à un ami que je n'arrivais pas à avancer dans ce roman. Son conseil a été d'abandonner ma lecture. Oui mais... Comment aurais-je pu mettre un avis sur ce blog si ma lecture n'est pas achevée ? J'ai donc terminé, non sans peine je l'avoue, ce roman.
Mon impression reste la même : je n'ai pas aimé. Le voyeurisme de Teulé m'a dérangé. J'ai ressenti un certain malaise. Dommage que l'auteur a préféré mettre l'accent sur la vie de débauche de Villon que sur son talent de poète.
J'avais aimé "Ô Verlaine ! ", beaucoup moins "Le magasin des suicides". Villon aurait mérité un roman d'une autre qualité littéraire.