Ce livre contient des récits, des nouvelles, des contes et un roman.
Ils ont été écrits par des écrivains yiddishophones des XIXème et
XXème siècles. Cette compilation est le résultat d’un important
travail de traduction autour d’une langue disparue: le yiddish. Un
appareil critique précède la partie consacrée aux différents auteurs.
Le monde que ces auteurs nous racontent est celui des shtetls, ces
anciens villages juifs d’Europe centrale, avec leur misère, leurs
petits bonheurs et leurs tragédies.
On rit, on s’étonne, on pleure devant ces vies immortalisées,
surannées et attendrissantes, croyantes et empreintes de religiosité,
porteuses d’un espoir d’améliorer des quotidiens difficiles, que
scandaient déjà la destruction et les pogromes…
Il nous reste de tous ces personnages hauts en couleur, l’humour, la
joie et un courage indéfectibles. Tous ces sentiments sont empreints
d’une éternelle mélancolie, qui se communique à notre être.
Ce monde-là a presque totalement disparu, après avoir été détruit par
la Shoah, au cours de la Seconde Guerre mondiale.