A mon tour de répondre à ce questionnaire. Ou dit autrement: qu'est-ce qui reste de toutes ces heures de cinéma quand on a tout oublié ?
Un film : Il y en a tellement, mais aujourd’hui disons
Adieu Philippine (Jacques Rozier) parce que ce film est tout entier fait de l’humeur la plus estivale qui soit.
Un réalisateur : Il y en a tellement, mais aujourd’hui disons
Stanley Donen pour avoir eu la chance, l’honneur, le privilège et le bonheur de diriger
Fred Astaire et
Audrey Hepburn.
Une histoire d'amour :
La garçonnière (Billy Wilder)
Un sourire : A peu près tous ceux d’Audrey Hepburn
Un regard : A peu près tous ceux d’Audrey Hepburn
Une actrice : A votre avis...
Un acteur : Ben tiens,
Albert Finney puisqu’il a eu la chance, l’honneur, le privilège et le bonheur d’être marié à Audrey Hepburn dans
Voyage à deux (Stanley Donen) et puis
Mel Ferrer qui a eu la chance, l’honneur, le privilège et le bonheur d’être marié à Audrey Hepburn, mais pour de vrai, lui qui a dû en faire des jaloux…
Un début : Celui de
Huit et Demi (Federico Fellini) – peut concourir aussi dans les catégories « scène clé, rêve, révélation, choc tout court ».
Une fin :
La règle du jeu (Jean Renoir), pas spécialement la fin d’ailleurs, mais le mouvement dramatique général du film et son accomplissement.
Un générique : Celui de fin de
La splendeur des Amberson: «
I wrote the script and I also directed this movie (or something like that). My name is Orson Welles (ça, j’en suis sûr) »
Une révélation : Catherine Mouchet dans
Thérèse (Alain Cavalier) et le film lui-même aussi.
Un gag : A peu près tous ceux des
Vacances de Monsieur Hulot, Mon oncle et Playtime (Jacques Tati).
Un fou rire : Le rire d’
Amadeus (Milos Forman), celui qui sied aussi bien au génie qu’à l’imbécile.
Une mort : Celle que l'on croit voir surgir derrière chaque reflet et chaque éclat de cette séquence