Tout le monde se souvient du moment où ils sont tombés amoureux de New York. Pour certains d’entre nous, cela ne s’est pas produit en descendant la 5e avenue ou en patinant au Rockefeller Center. Pour certains d’entre nous, cela s’est produit en balançant et en lançant des toiles à travers Manhattan dans Spider-Man: Miles Morales. Le jeu PS5 le plus vendu est fier d’une recréation (principalement) fidèle d’Empire City. Mais les habitants de New York et les joueurs à l’œil vif ont remarqué qu’il manquait quelque chose : l’emblématique Chrysler Building. Un incontournable de la franchise Spider-Man depuis des décennies, apparaissant aux côtés de Peter Parker dans des bandes dessinées, des émissions de télévision et des films, l’absence du bâtiment dans le jeu à succès peut être attribuée à votre sympathique avocat du droit d’auteur de quartier.
Sony a fait de Spider-Man: Miles Morales le nouveau jeu par excellence de la PS5. PlayStation a récemment révélé que sa dernière version de Spider-Man est de loin le titre le plus vendu de la console. Plus de 6,5 millions d’exemplaires du jeu ont été vendus depuis son lancement, 4 millions de plus que le deuxième titre PlayStation le plus populaire. Miles Morales est la suite du Spider-Man original sorti sur PS4, qui s’est lui-même vendu à 20 millions d’exemplaires dans le monde. Dans la version PS4, le Chrysler Building figure en bonne place parmi les 47 monuments du jeu. Cela rend d’autant plus perplexe la raison pour laquelle l’un des bâtiments les plus reconnaissables d’Amérique a choisi de ne pas être inclus dans la suite à succès.
Tout se résume à un changement de propriétaire en 2019. Construit à l’origine en 1930 comme le plus haut bâtiment du monde, le Chrysler Building a changé plusieurs fois de mains. En 2019, l’Abu Dhabi Investment Council et Tishman Speyer ont vendu le bâtiment au groupe SIGNA et à la société de développement immobilier new-yorkaise RFR Holding LLC pour un montant de 150 millions de dollars. Les nouveaux propriétaires du bâtiment n’étaient pas aussi désireux d’être inclus dans la culture pop.
Le Chrysler Building est protégé par le droit d’auteur, ce qui donne aux propriétaires le droit de décider où il est autorisé à se présenter. Le droit d’auteur ne protège pas contre son inclusion dans des photos ou des vidéos de la ville, mais il protège contre les recréations numériques, comme dans un jeu vidéo. Le développeur de jeux Insomniac a tenté de conclure un accord avec les nouveaux propriétaires pour inclure le bâtiment, mais n’a pas pu pour une raison quelconque. Insomniac a remplacé le magnifique bâtiment art déco de 77 étages par une boîte de mur-rideau en verre ordinaire.
“Lors de la création de notre représentation de la ville, nous voulions inclure autant de points de repère que possible pour ajouter au sentiment d’immersion”, a déclaré James Stevenson, directeur communautaire d’Insomniac. Informateur de jeu. “Parfois, les négociations pour utiliser ces emplacements n’ont pas fonctionné, ce qui était le cas avec le Chrysler Building dans Spider-Man: Miles Morales de Marvel.”
Épluchant le jeu vidéo en tête d’affiche et le bâtiment intemporel, l’absence du bâtiment raconte une histoire plus large sur le droit d’auteur architectural. Lorsqu’elles ont été conçues pour la première fois en 1790, les lois sur le droit d’auteur ne protégeaient que les livres, les cartes et les graphiques. Finalement, le champ d’application de la loi a été élargi pour inclure tous les écrits sur un auteur, y compris “des dessins ou des œuvres plastiques de nature scientifique ou technique”, que les tribunaux ont interprétés comme des plans. L’aspect physique de la structure elle-même, visible par tous dans une certaine proximité, n’était pas couvert. Ce n’est qu’en 1976 que le Congrès a adopté des lois protégeant expressément les plans et les dessins architecturaux, même alors, les bâtiments achevés étaient encore une bonne affaire. Vous ne pouviez tout simplement pas copier les plans.
Voir également
En 1989, les États-Unis ont cherché à adhérer à la Convention de Berne pour la protection des œuvres littéraires et artistiques, obligeant les membres à s’engager à protéger les œuvres architecturales achevées. Peu de temps après que le Congrès a adopté l’Architectural Works Copyright Protection Act (AWCPA) en 1990, accordant aux propriétaires des droits étendus sur les images architecturales achevées. La loi ne protège pas tout le monde. La fonctionnalité ne peut pas être protégée par le droit d’auteur, seulement l’aspect esthétique d’un bâtiment. Pour obtenir un droit d’auteur, la structure doit avoir une originalité suffisante exprimant « un degré minimal de créativité ». Le Chrysler Building est un candidat parfait pour ce type de protection et l’un des rares construits avant 1990 à détenir un droit d’auteur.
Le bâtiment n’est pas le seul point de repère de New York absent du jeu. Bien qu’il soit situé au même endroit que le One World Trade Center et ressemble un peu au vrai bâtiment, le jeu “Freedom Tower” est sensiblement différent. Conçu et construit après 1990, le One World Trade Center est une autre structure emblématique qui fait preuve de droit d’auteur. Quatre mois avant la sortie originale de Spider-Man PS4, 1WTC a été présenté dans une démo du jeu, mais au lancement, il avait été remplacé par un doppelganger. Il ne manque pas aussi nettement que le bâtiment Chrysler, car la version Spider-Man trompe la plupart des joueurs qui sont incapables de faire la différence. La version Spider-Man est inclinée et il manque l’antenne/couronne 1WTC. Parmi les autres monuments disparus de New York, citons le Wall Street Bull, la Trump Tower, Bryant Park et, bien sûr, l’intégralité des 4 autres arrondissements de New York.
La recréation de Spider-Man à New York n’est pas censée être une réplique exacte, ce n’est pas possible compte tenu des contraintes technologiques et juridiques. Les New-Yorkais disent que c’est probablement la reconstitution la plus fidèle de la ville dans un jeu à ce jour. New York a été au centre du jeu depuis les premiers jours des bornes d’arcade. Alors que la technologie est devenue capable de rendre plus en détail davantage de parties de la ville, les problèmes juridiques liés au droit d’auteur sur l’architecture deviennent des obstacles majeurs. Certains jeux ont choisi de créer des versions fictives de NYC uniquement basées sur la réalité. Étant donné que le jeu est déjà la forme de divertissement la plus rentable et la plus populaire au monde, les propriétaires d’immeubles devraient réfléchir à la façon dont leurs actifs physiques sont représentés dans les mondes virtuels.
Tout le monde se souvient du moment où ils sont tombés amoureux de New York. Pour certains d’entre nous, cela ne s’est pas produit en descendant la 5e avenue ou en patinant au Rockefeller Center. Pour certains d’entre nous, cela s’est produit en balançant et en lançant des toiles à travers Manhattan dans Spider-Man: Miles Morales. Le jeu PS5 le plus vendu est fier d’une recréation (principalement) fidèle d’Empire City. Mais les habitants de New York et les joueurs à l’œil vif ont remarqué qu’il manquait quelque chose : l’emblématique Chrysler Building. Un incontournable de la franchise Spider-Man depuis des décennies, apparaissant aux côtés de Peter Parker dans des bandes dessinées, des émissions de télévision et des films, l’absence du bâtiment dans le jeu à succès peut être attribuée à votre sympathique avocat du droit d’auteur de quartier.
Sony a fait de Spider-Man: Miles Morales le nouveau jeu par excellence de la PS5. PlayStation a récemment révélé que sa dernière version de Spider-Man est de loin le titre le plus vendu de la console. Plus de 6,5 millions d’exemplaires du jeu ont été vendus depuis son lancement, 4 millions de plus que le deuxième titre PlayStation le plus populaire. Miles Morales est la suite du Spider-Man original sorti sur PS4, qui s’est lui-même vendu à 20 millions d’exemplaires dans le monde. Dans la version PS4, le Chrysler Building figure en bonne place parmi les 47 monuments du jeu. Cela rend d’autant plus perplexe la raison pour laquelle l’un des bâtiments les plus reconnaissables d’Amérique a choisi de ne pas être inclus dans la suite à succès.
Tout se résume à un changement de propriétaire en 2019. Construit à l’origine en 1930 comme le plus haut bâtiment du monde, le Chrysler Building a changé plusieurs fois de mains. En 2019, l’Abu Dhabi Investment Council et Tishman Speyer ont vendu le bâtiment au groupe SIGNA et à la société de développement immobilier new-yorkaise RFR Holding LLC pour un montant de 150 millions de dollars. Les nouveaux propriétaires du bâtiment n’étaient pas aussi désireux d’être inclus dans la culture pop.
Le Chrysler Building est protégé par le droit d’auteur, ce qui donne aux propriétaires le droit de décider où il est autorisé à se présenter. Le droit d’auteur ne protège pas contre son inclusion dans des photos ou des vidéos de la ville, mais il protège contre les recréations numériques, comme dans un jeu vidéo. Le développeur de jeux Insomniac a tenté de conclure un accord avec les nouveaux propriétaires pour inclure le bâtiment, mais n’a pas pu pour une raison quelconque. Insomniac a remplacé le magnifique bâtiment art déco de 77 étages par une boîte de mur-rideau en verre ordinaire.
“Lors de la création de notre représentation de la ville, nous voulions inclure autant de points de repère que possible pour ajouter au sentiment d’immersion”, a déclaré James Stevenson, directeur communautaire d’Insomniac. Informateur de jeu. “Parfois, les négociations pour utiliser ces emplacements n’ont pas fonctionné, ce qui était le cas avec le Chrysler Building dans Spider-Man: Miles Morales de Marvel.”
Épluchant le jeu vidéo en tête d’affiche et le bâtiment intemporel, l’absence du bâtiment raconte une histoire plus large sur le droit d’auteur architectural. Lorsqu’elles ont été conçues pour la première fois en 1790, les lois sur le droit d’auteur ne protégeaient que les livres, les cartes et les graphiques. Finalement, le champ d’application de la loi a été élargi pour inclure tous les écrits sur un auteur, y compris “des dessins ou des œuvres plastiques de nature scientifique ou technique”, que les tribunaux ont interprétés comme des plans. L’aspect physique de la structure elle-même, visible par tous dans une certaine proximité, n’était pas couvert. Ce n’est qu’en 1976 que le Congrès a adopté des lois protégeant expressément les plans et les dessins architecturaux, même alors, les bâtiments achevés étaient encore une bonne affaire. Vous ne pouviez tout simplement pas copier les plans.
Voir également
En 1989, les États-Unis ont cherché à adhérer à la Convention de Berne pour la protection des œuvres littéraires et artistiques, obligeant les membres à s’engager à protéger les œuvres architecturales achevées. Peu de temps après que le Congrès a adopté l’Architectural Works Copyright Protection Act (AWCPA) en 1990, accordant aux propriétaires des droits étendus sur les images architecturales achevées. La loi ne protège pas tout le monde. La fonctionnalité ne peut pas être protégée par le droit d’auteur, seulement l’aspect esthétique d’un bâtiment. Pour obtenir un droit d’auteur, la structure doit avoir une originalité suffisante exprimant « un degré minimal de créativité ». Le Chrysler Building est un candidat parfait pour ce type de protection et l’un des rares construits avant 1990 à détenir un droit d’auteur.
Le bâtiment n’est pas le seul point de repère de New York absent du jeu. Bien qu’il soit situé au même endroit que le One World Trade Center et ressemble un peu au vrai bâtiment, le jeu “Freedom Tower” est sensiblement différent. Conçu et construit après 1990, le One World Trade Center est une autre structure emblématique qui fait preuve de droit d’auteur. Quatre mois avant la sortie originale de Spider-Man PS4, 1WTC a été présenté dans une démo du jeu, mais au lancement, il avait été remplacé par un doppelganger. Il ne manque pas aussi nettement que le bâtiment Chrysler, car la version Spider-Man trompe la plupart des joueurs qui sont incapables de faire la différence. La version Spider-Man est inclinée et il manque l’antenne/couronne 1WTC. Parmi les autres monuments disparus de New York, citons le Wall Street Bull, la Trump Tower, Bryant Park et, bien sûr, l’intégralité des 4 autres arrondissements de New York.
La recréation de Spider-Man à New York n’est pas censée être une réplique exacte, ce n’est pas possible compte tenu des contraintes technologiques et juridiques. Les New-Yorkais disent que c’est probablement la reconstitution la plus fidèle de la ville dans un jeu à ce jour. New York a été au centre du jeu depuis les premiers jours des bornes d’arcade. Alors que la technologie est devenue capable de rendre plus en détail davantage de parties de la ville, les problèmes juridiques liés au droit d’auteur sur l’architecture deviennent des obstacles majeurs. Certains jeux ont choisi de créer des versions fictives de NYC uniquement basées sur la réalité. Étant donné que le jeu est déjà la forme de divertissement la plus rentable et la plus populaire au monde, les propriétaires d’immeubles devraient réfléchir à la façon dont leurs actifs physiques sont représentés dans les mondes virtuels.
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