Rentrée littéraire 2011

Par Lecturissime

Présentation de l'éditeur : Guernica. Avril 1937. Jeune peintre autodidacte, Basilio passe son temps dans les marais à observer des hérons cendrés. Ce n'est pas qu'il se sente extérieur au conflit, il a même chercher à s'enrôler dans l'armée républicaine. Mais tandis que les bombardiers allemands sillonnent déjà le ciel, il s'acharne à rendre par le pinceau le frémissement invisible de la vie, dans les plumes d'un de ces oiseaux hiératiques. Dans quelques heures, Guernica sera une ville en cendres, mais c'est un peintre autrement célèbre qui va en rendre compte, magistralement.

L'un comme l'autre, pourtant, le petit peintre de hérons tout autant que le Picasso mondialement connu, nous interrogent sur les tragédies de la guerre et la nécessité de l'art pour en témoigner.

Mon avis : Un très beau texte sur la nécessité pour l'artiste d'offrir son talent à la description de l'horreur pour marquer les esprits et ne pas laisser dans l'oubli ces morts et ces vivants à jamais marqués par la guerre...

Présentation de l'éditeur : Assez tôt, j'ai compris que je n'allais pas pouvoir faire grand-chose pour changer le monde. Je me suis alors promis de m'installer quelque temps, seul, dans une cabane. Dans les forêts de Sibérie.

J'ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac Baïkal.
Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j'ai tâché d'être heureux.
Je crois y être parvenu.
Deux chiens, un poêle à bois, une fenêtre ouverte sur un lac suffisent à la vie.
Et si la liberté consistait à posséder le temps ?
Et si le bonheur revenait à disposer de solitude, d'espace et de silence - toutes choses dont manqueront les générations futures ?
Tant qu'il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu.

Mon avis : Dans les forêts de Sibérie est un récit passionnant nourri de réflexions qui permettent d'éclairer la nuit de ceux qui perdent progressivement le rapport au monde...

D'autres titres pour cette rentrée littéraire : Les libraires