La rue qui nous sépare de Célia Samba

Editeur : Editions Hachette Roman

Résumé :

Noémia a dix-neuf ans, Tristan vingt et un.

Ils se croisent tous les jours, ils se plaisent, c’est évident.

Mais Noémia est étudiante et Tristan est sans-abri.

Entre eux, il y a le froid, la société ? Entre eux, il y a la rue….qui est difficile à traverser.

Mon avis :

Une petite pépite !!!

Noémia a dix-neuf ans et est étudiante. Elle vit en colocation avec son cousin et sa cousine Sa vie, dès son plus jeune âge n’a pas été facile. Malgré tout, elle essaie que ces démons ne le fassent pas sombrer.

Tristan a vingt et un ans, il vit dans la rue suite à des turbulences de la vie qui le meurtrient.

Ils se croisent tous les jours, ils se plaisent, mais comment agir quand le cœur et l’esprit sont en contradiction, comment agir alors qu’ils vivent dans deux mondes différents.

J’ai adoré ce roman tout d’abord pour son sujet qui n’ai pas fréquent dans les livres alors qu’il est si répandu dans notre vie quotidienne.

Ensuite parce que l’autrice a su nous conter une histoire qui pourrait être réelle, avec ses beaux côtés mais aussi avec les points noirs de la vie des sans-abris, de la société, du qu’en dira-t-on, du regard de l’autre, du jugement…

Tous les personnages de ce roman posent leur pierre à l’édifice, ils sont, presque, tous attachants. Chacun a leur manière, ils vont insuffler à Tristan le goût d’une autre vie.

Célia Samba pose des mots justes, sans chichi, mais sans rentrer dans la vulgarité ni dans le glaude.

Ce roman est à mettre entre toutes les mains pour que le regard des gens changent vis à vis des sans-abris. Il devrait faire partir des lectures scolaires !

Je vais garder ce roman quelques années dans ma bibliothèque et le ressortirai quand mes enfants seront en âge de le lire, je sais déjà qu’il touchera énormément son fils qui est très à l’écoute des autres. Et fait du hasard, nous avons eu une discussion sur les sans-abris quelques jours avant que je commence ce livre !

J’ai aimé « cette fin » (vous comprendrez les guillemets en lisant le livre) qui montre qu’un simple geste, comme revenir sur ces pas pour tendre la main, peut changer le cours d’une vie.