Aux manettes des Celtics seulement depuis quelques semaines, Brad Stevens ne perd pas de temps. Après s'être débarrassé des contrats de Kemba Walker et tout récemment Tristan Thompson, le nouveau general manager des C's vient de conclure un autre deal. L'arrière Josh Richardson arrive en provenance de Dallas. Un transfert qui sera possible dès que le joueur aura activer sa player option à hauteur de 11,6 millions. Une bonne opération pour Boston, puisque dans cette transaction la franchise n'envoie pas de contrepartie. Brad Stevens va utiliser la trade exception, acquise lors du sign-and-trade de Gordon Hayward l'an dernier. Boston avait déjà utilisé une partie de l'enveloppe de 28,5 millions pour signer Evan Fournier et ses 17,5 millions à la trade deadline. Avec le transfert de Richardson, la franchise aura donc investi la totalité de sa trade exception. A noter, toutefois, que le deal devra être finalisé avant lundi soir, afin que le salaire pris en compte soit bien celui de 2020-21 et non celui de la saison suvante.
Arrivé à Dallas l'an dernier, Josh Richardson devait remplacer Seth Curry sur le poste d'arrière. Mais, la greffe sous ses nouvelles couleurs n'a jamais prise. Il a compilé ses plus mauvaises statistiques depuis sa saison 2017-2018. Un déclin qui s'est confirmé en playoffs, où Richardson est tombé en dessous des 15 minutes de temps de jeu pour 4.9 points. Chez les Celtics, il a l'occasion de se relancer et retrouver le niveau qui était le sien à Miami. Son arrivée sonne peut-être la fin de l'expérience Fournier à Boston. On voit mal Brad Stevens casser sa tirelire pour le Français, alors qu'il vient de récupérer un joueur sur le même poste. Quant aux Mavericks, ce transfert leur permet de récupérer une trade exception de 11,6 millions. Avec plus de 30 millions à investir sur le marché des agents libres, les Texans devraient animer l'été.