Une nouvelle expression qui va se prêter au déroulement de cette journée plutôt productive :
Faire des folies de son corps.
L'expression, qui est très ancienne, s'appliquait à l'origine aux débordements du sexe, aussi bien chez les hommes que chez les femmes.
Je ne sçay se c'estoit de paour(peur)
Qu'il ne fesit follye de son corps,
(ah ce très joli veux français)
dit Coquillart au XVe siècle. Au XVIIe encore Oudin donne cette série : "Il a faitla folie .i. la faute - elle a fait la folie .i. elle s'est laissé embrasser, vulgaire - elle n'a pas encore fait folie de son corps .i. elle est pucelle. Item, se dit des choses qui n'ont pas encore servi."
Plus tard l'expression devint graduellement féminine, au point de prendre une allure désobligeante.
En 1680 Richelet écrit : "Faire folie de son corps. Cette façon de parler se dit des femmes, et veut dire se prostituer."
Heuresement on peut de nouveau s'offrir des folies gratuites.