Critiques Séries : The Good Fight. Saison 5. Episode 5.

The Good Fight // Saison 5. Episode 5. And the firm had two partners…

Avec cet épisode nous arrivons au bout de la première partie de la saison. C’est un épisode ambitieux qui doit donner les lignes pour la seconde partie de la saison. La série retourne alors au COVID-19 et ses conflits alors que l’affaire Kurt commence à sentir le roussi pour ce dernier. En faisant une pause de certains éléments de la saison et notamment la cour du Juge Wackner, The Good Fight développe le reste et délivre ainsi un épisode aux petits oignons une fois de plus. L’affaire de la semaine concerne Rivi (et l’arrivée de Tony Plana est parfaite pour la saison) qui, sorti de prison, veut se venger de la mort de sa fille qu’il croit être la cause de négligences de la part de l’hôpital. Elle était à l’hôpital à cause du COVID-19 et Rivi veut démontrer le racisme ambiant qui règne dans cet hôpital. Mais cet épisode mélange aussi TikTok dans l’histoire, le réseau social qui a gagné en popularité pendant les confinements et la pandémie. L’association de tous ces éléments délivre une solide affaire qui fonctionne et se trouve être pleine de rebondissements.

Ce qui me fascine avec The Good Fight (et The Good Wife avant elle) c’est la capacité de ces deux séries à créer des personnages complexes qui dans d’autres séries seraient de simples vilains vus et revus. Rivi a l’avantage d’être différent et surtout original, bousculant une fois de plus la mécanique et offrant à la série quelque chose d’ambitieux. L’autre élément important de ce cas de la semaine est la place de Jay. Les hallucinations de Jay cette saison sont intéressantes et permettent de plonger un peu plus dans la psychologie des personnages que The Good Fight n’avait pas pris autant le temps de développer précédemment. Si d’un côté cela ressemble à quelque chose de bête, c’est finalement bien plus qu’un gimmick. Cet épisode démontre à quel point Jay est important dans The Good Fight et pourquoi ses hallucinations le sont tout autant pour cerner le personnage.

Plutôt que de mettre en scène des symptômes du COVID, la série choisit cette mécanique de l’absurde qu’elle aime tant et je dois avouer que même si c’est parfois un peu too-much, cela fonctionne tellement bien dans l’univers de The Good Fight. Le seul vrai problème de cet épisode vient de Diane et Kurt. Non pas que je n’aime pas les personnages mais que leur histoire cette année m’a donné l’impression tout au long de cet épisode que l’on a déjà vu ça des dizaines de fois précédemment. Dans un sens, tout cela a déjà été fait précédemment mais The Good Fight a probablement un manque cruel d’idées qui se ressent et c’est dommage. Peut-être que les King ont déjà tout dit ce qu’ils devaient dire sur Diane et Kurt et il serait ainsi peut-être temps d’aller de l’avant.

Note : 6.5/10. En bref, si le cas de la semaine est excellent, Diane et Kurt sont embourbés dans une répétition de ce que l’on a déjà vu avec eux précédemment.

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