L'animatrice télé et ancienne journaliste Eve-Marie Lortie a débuté sa carrière avec une boulette. Rien de bien grave et tout pour faire sourire. Un lapsus qui voulait dire ravin et autoroute vingt trop vite ce qui a donné au micro "vagin" prononcé deux fois. Elle en avait pleuré à l'époque, mais aujourd'hui, on en rit. Ce n'est qu'amusant.
La pandémie, en revanche, creuse de sérieux ravins entre les personnalités publiques et privées. J'ai vu des images récentes d'un plouc surnommé Jo l'indigo, qui entretiens des rapports si houleux de sa galerie avec ses voisins que les batailles s'en suivent.
L'ancienne émission filou Call TV était d'un déplorable mémorable. Vulgarité, laxisme, apparence de triche, le concept voulant planter une animatrice/un animateur en ondes, parlant directement à la télé, s'adressant à nous afin de solutionner des jeux qui apparaissaient toujours très faciles à déchiffrer. Le réel objectif était de laisser entrer des centaines d'appels, à Vienne, afin d'encaisser le plus de sous possible, avant d'en laisser passer un seul, qui allait dire, où n'importe quoi, ou des réponses qui semblaient bonnes mais qui étaient toujours mauvaises, parce que bon, allez vous obstinez avec les producteurs autrichiens, ils ne voulaient que du bidou. Plusieurs Québécois s'y sont cassé les dents (et le portefeuille) dans la nuit et plusieurs personnalités télé, souhaitant y faire carrière, y ont aussi démarré.
Pour une Marie-Andrée Poulin qui jongle très bien entre météo et culture avec chic à la télévision, ou une Évelyne Audet qui brille à l'animation sportive ou dans l'animation ailleurs, on a vu y naître une lamentable Amélie Paul (assez parlé d'elle) et un tout aussi triste Tristan Bavaria.
Ce n'est pas dans la même ligue qu'Ève-Martie Lortie.
Je ne connaissais pas ce pauvre individu. Jusqu'au clip qu'il a diffusé de lui-même, dans la Floride qu'il semble maintenant habiter, et dans laquelle il est suffisamment chanceux pour y faire très régulièrement du sea-doo, clip qui commence agressivement par "Kossé que t'as vu, ostie, pour l'halluciner ta crime de pandémie?..." la dérape qui suit est trop douloureuse, je m'empêche de toute vous l'écrire. En somme, Tristan ne croit pas en la pandémie et est prêt à en débattre partout. Déjà, au 4 premiers mots de sa question, on peut tous légitimement crier ensemble, 9 milliards de fois: ON A VU DES GENS EN SANTÉ, EN MOURIR.
Je l'ai revu, un peu plus tard, même costume aquatique, même occasion, plus animé encore, jurons par dessus jurons, affirmer fermement qui si cela vient de la télé, c'est impossible que ce soit vrai. Avalé par une boulimique diarrhée verbale qui faisait fi de son propre mental, il voulait en débattre partout avec n'importe qui, mais ne nommait, comme station télé, que la station Fox. La moins vénérable de toutes.
Son passage à Call TV l'a convaincu que le monde entier, la télé surtout, ne s'habillait que de triche.
Contrairement à Eve-Marie Lortie, qui a fait sourire d'un simple lapsus, Tristan et Amélie se collectionnent du contenu phénoménalement fatal pour leurs carrières respectives. Si ils veulent encore vivre d'un métier d'animation publique. Bavaria, avec ironie, se moque de ceux qui ont connu quelqu'un qui a connu quelqu'un qui l'avait attrapée. Même si la matière pour en rire reste assez inexistante. Prenez quelqu'un que vous aimez de tout votre être et voyez cette personne vous être supprimée soudainement. Par le virus. Comment pouvez vous encaissez son délire? Moi je le trouve irritant comme une crotte qui ne voudrait pas partir avec la chasse d'eau, mais les vraies victimes...doivent vouloir le tuer de leurs mains. Prétendre que cette pandémie est fausse relève de la pure vidange mentale.
Et de toute évidence, Tristan est malade. Et devrait se soigner au lieu de nous faire plonger dans sa maladie mentale. La télévision a toujours été un excellent refuge à maladie mentale. Mais lui, semble tenter de vouloir y revenir par la grande porte des conspibaveux.
Si tu sais respirer par le nez, Tristan, ferme ta gueule pour l'amour du ciel. Et pour ton propre bien-être. Tu tricotes du très douloureux souvenir contre ta propre personne. Je sais, je ne serai par gentil envers les marmottes, mais raisonner avec le quotient intellectuel d'une marmotte comme il le fait, voulant parler de soi, peu importe la manière, c'est abandonner l'envie de se sentir utile pour les autres.
Quand j'ai écouté ses deux clips, (et je ne veux plus en voir d'autres) j'ai entendu la voix de ce personnage qui propose à Thierry L'Hermitte, François Pignon. Un champion du monde des cons dans Le Diner De Cons.
Tristan a une vraie tête de vainqueur, la classe mondiale, peut-être, oui, un vrai champion du monde.
Et pour tenter de revenir dans la parade populaire il a tiré sa ligne dans le lac de poissons que nous sommes. Peut-être la tête aspirée par un vent cocaïnée, qui sait, il jase de balivernes et provoque pour faire réagir.
Et ça marche. Un virus est un parasite.
Ça se combat.
Le virus Tristan porte admirablement bien les 5 premières lettres de son prénom
Et assez bien aussi les trois premières de son nom.
Mais si je rajoute N et T aux 5 dernières lettres de son nom, ce serait peut-être ce qu'il sous-estime.
Et qui pourrait le ramener sévèrement dans la réalité.
Soignes-toi bien, Tristan, sincèrement.
Tu te documentes du regrettable à jamais. Penses-y. La vraie hallucination est celle d'entendre tes délires.