5) Retrouver la clarté et le sens de notre cheminEnfin seuls !Oui, mais le vide est parfois effrayant ! Et nous comprenons alors peut-être pourquoi nous avons mis tant de temps à nous occuper de ces fantômes. Il s’agissait peut-être de présences gênantes, mais il s’agissait avant tout de présences…D’abord, nous allons nettoyer tous les résidus à l’intérieur de notre corps, comme on fait le ménage après une bonne soirée, ou une mauvaise. Le nettoyage de la moelle des os, liée au Reins également, est une des techniques fondamentales que nous utilisons. Ensuite, la vibration de mantras spécifiques comme celui de purification du corps, du cœur ou de la Terre poursuivra ce travail. Nous apprenons alors à définir quel chemin nous voulons, maintenant que notre libre arbitre est restauré. Ce n’est parfois pas simple, et il faut laisser le temps au temps. Mais comme la nature a horreur du vide, quelque chose émerge tôt ou tard. Nous restons attentifs pour déjouer toute inertie de comportement ancien. Nous voulons du neuf! 6) Inviter nos divinités à protéger le chemin et à l’éclairerUne fois le chemin sous nos yeux, nous apprenons à le protéger et à l’éclairer. Après tout, nous allons devoir y cheminer maintenant, et autant faire en sorte que le voyage se passe au mieux. Il sera peut-être long. Nous travaillons dès lors avec l’autre côté de la pièce des fantômes : celle des Shen 神, ou « divinités ». Il s’agit cette fois d’un plan informationnel d’un type plus subtil, plus léger que le monde des Gui. Ce plan nous allège et nous tire vers le haut, et contraste avec l’alourdissement engendré par les fantômes. Nous apprenons à invoquer la présence des divinités de nos organes, et à leur demander protection, quand cela est nécessaire. Nous retrouvons donc une présence, mais qui est de l’ordre du Clair et non du Trouble. Peu à peu, nous apprenons surtout l’autonomie, l’individuation, l’originalité et la création. Nous incarnons ce que nous sommes depuis toujours. Timidement au début, et parfois maladroitement, comme un enfant qui doit réapprendre à marcher. Mais petit à petit, nous grandissons et un jour, nous pouvons chanter en marchant, droits et ouverts aux autres. Si quelqu’un trébuche à nos côtés, nous l’aidons à se relever et à se trouver, comme nous l’avons fait nous-mêmes.
7) Apprendre à rester dans le flux du toujours nouveauLa dernière phase semble la plus simple : rester dans le flux de la vie, du nouveau. Eh bien pas du tout ! Car nous allons chuter encore, parfois. Oui, mais la différence, c’est que nous savons nous relever. Nous comprenons aussi que le chemin est sans fin et évolue en spirale. On revoit la même chose, mais pas du même plan. Nous le savons et nous apprécions le voyage, nous sommes solides, mais humbles, car nous savons la chute possible à tout moment. C’est ce qui rend le voyage si beau, n’est-ce pas ? Et à chaque fois que cela est nécessaire, nos divinités sont là : relève toi, marche, cours. Le chemin, et la lumière, c’est par là nous disent-elles. Fabrice Jordan****************