John Mitchell est le dernier directeur du centre d'Ellis Island qui en 1954 va fermer ses portes. Passage obligé pour tous les immigrants venus d'Europe, ce lieu aura marqué les mémoires et l'histoire de l'Amérique. Ce directeur revient alors sur son passé, sur Liz son épouse aimée, et Nella, l'immigrante sarde qui l'a tant marqué.
- L'histoire de ce lieu marqué d'émotions avec le portrait des immigrés si fragiles à cette période de leur périple :
"Il faut imaginer la fragilité, la folle énergie, la détresse et la détermination de toutes celles, de tous ceux qui ont un jour accepté l'idée, pour fuir la misère de la persécution, de tout perdre pour peut-être tout regagner, au prix d'une des plus terribles mutilations qui soient : la perte de sa terre, des siens, la négation de sa langue et parfois celle de son propre nom, l'oubli de ses rites et de ses chansons. "
- Il s'agit du portrait d'un homme désagréable, qui s'est laissé porter par son pouvoir, et même si un semblant de rédemption apparait par la suite, reste un sentiment désagréable...
Je retiendrai surtout la froideur qui m'a dérangée et que j'avais déjà ressentie dans Les heures silencieuses