NoPo
GHINZA Ramen ramen 2021
Ramène quoi? Le financement participatif pour la réalisation de cet EP?
Oui, merci, ça a super bien marché!!
Les 4 djeuns du coin de Palaiseau (qui ne dispose guère que d'une rigole domaniale effectivement!) aspirent vers les régions du soleil levant, Ghinza (sans ce 'H' aspiré ou pas qui ne sert à rien comme dirait Brice) situe un quartier de Tokyo.
Les références japonisantes se retrouvent dans leurs titres et aussi dans leurs tenues sur scène, des yukata fleuris de bon aloi (Inoui! Oui, vous avez bien ouï, des kimonos).
Ils ne font pas qu'aspirer, ils inspirent, expirent et transpirent une fois posés sur scène, ils ne tiennent pas en place.
'On voulait faire un projet où même nous sur scène aurions envie de sautiller, de danser.' confirme Robin (pas des bois, il ne tient pas les baguettes -sauf pour manger- mais la guitare, moins pratique pour manger!).
Ils citent Biffy Clyro mais leurs enchaînements dynamiques sonnent plus spontanés et festifs dans une pop débridée (je sais c'est nippon ni mauvais!)
On peut aussi penser à la fraicheur des early Strokes ou au nu metal direct de Sum 41.
La pochette fixe un cadre pourpre sur lequel un bol rouge et blanc semble prêt à fumer (une fois rempli au ramen, plat typique de nouilles, pas comme les musiciens mais bouillants comme eux!).
Les baguettes de bois, aux embouts rouges, et arabesques complètent la panoplie orientale à côté du bol.
Servent-elles au batteur?
Un riff de guitare enflammé, chaloupé et malmené par une batterie excitée et une basse bouillonnante annonce d'emblée l'énergie communicative.
La guitare japonise au poil, tout le monde semble s'amuser avec son tambour d'enfant à manche.
'Asobi' 'Asobi' 'Asobi' 'Asobi' (jeu en japonais), Chantez le 4 fois, et vous sauterez en rythme sans pouvoir résister. Un vrai combat, 'war without tears', prêts pour les JO.
'Tora' 'Tora' 'Tora' scandé, explose plus que Pearl Harbor.
Le clip (Montage DIY par Robin SAUNIER) délirant et joyeux file une patate d'enfer, sans doute grâce aux ramen aspirés en cours de vidéo.
A ne surtout pas écouter en voiture, beaucoup trop dangereux, c'est de la dynamite!!
Arpège puis riff, toujours orienté, ouvre 'Hanabi' (asso de promotion de la culture japonaise).
La mélodie poppy, laissant une belle place à la basse, se mémorise instantanément. Quelques choeurs wha wha aboient avant le couplet euphorique quasi hurlé.
Annoncé par 'Fire', en milieu de morceau, des accords faits pour le headbanging, surprennent. Dans un même engouement, la clôture fouette cocher, en claquant l'extrémité.
'41' n'amène pas le sum mais le sun bien au contraire, celui de l'orient évidemment toujours suggéré par cette guitare, très sautillante cette fois.
La batterie rebondit et la basse slappe ... presque. Les couplets plaisent toujours autant.
La fin du titre monte la mayonnaise pour s'arrêter au pic.
'Damp down the fire' se destine plus au balancement qu'au dance floor.
Un bel arpège lance une voix aérienne puis un accord finement caressé nous le fait dans le sens du poil.
Encore une fois, un couplet exaltant, zébré par le riff, défouraille les émotions, exacerbées par une voix plaintive.
Sur https://soundcloud.com/ghinza4ramenramen/popular-tracks on entendra aussi le lumineux et mélancolique 'Face' aux accents Biffy Clyro et
'Ghinza' rappelant leurs premières intonations grunge, oubliées depuis.
Tout au long des compos, le chant reste en anglais, mention très bien à la voix expressive et équilibriste tirée par les cordes.
Tout à fait rafraîchissantes, ces chansons font des ravages au fond des oreilles qui finissent par crier 'Ramène ramène!' jusqu'à en être tapissées.
Cette rondelle tonique mériterait de tourner sur toutes les ondes, sensuelles ou pas.
Les brûlots :
1-Asobi
2-Hanabi
3-41
4-Damp down the fire
Enregistré et mixé au BLACK BOX STUDIO (Angers)
Mastering effectué à GLOBEAUDIO (Bordeaux)
Les brûlés :
Florian chant, guitare
Nicolas basse
Robin guitare
Vincent batterie