Cameroun : Des responsables du Mrc rencontrent le Sous-Préfet de Yaoundé 1er ce jour

Publié le 21 juillet 2021 par Tonton @supprimez

C'est dans le cadre de la grande manifestation annoncée par le parti de Maurice Kamto pour le 25 juillet 2021 dans la capitale politique.

Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) renoue avec les manifestations publiques. Le parti de Maurice Kamto annonce " une grande marche républicaine pour la promotion du vivre ensemble, de la paix au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, de la solidarité avec les populations de l'Extrême-Nord, victimes de Boko Haram, pour l'intégration nationale et contre le tribalisme, en soutien à la démocratie, au respect des droits civiques et politiques de tous les Camerounais et pour la libération de tous les prisonniers politiques au Cameroun ".

La demande de manifestation projetée pour le dimanche 25 juillet a été déposée le 16 juillet dernier à la Sous-Préfecture de Yaoundé 1er par Roger Justin Noah. Selon la déclaration dont Le Jour a eu copie, la manifestation ira de 10h à 18h selon les itinéraires suivant : Mahima warda-Collège de la Retraite-Rond-Point Nlongkak. Les organisateurs s'engagent à maintenir l'ordre public. A quatre jours de la manifestation, le Sous-Préfet de Yaoundé 1er ne s'est pas encore prononcé officiellement. " Nous avons en principe une réunion avec lui demain (ce jour) à 9h à la Sous-Préfecture. C'est à la suite de cette réunion qu'on saura ", a confié Jean Emmanuel Ateba, secrétaire national de la communication du parti de la renaissance joint au téléphone.

Les manifestations du Mouvement pour la renaissance du Cameroun ne sont pas toujours vues d'un bon œil ; elles sont systématiquement interdites par le pouvoir de Yaoundé. La dernière en date est celle du 22 septembre 2020. Cette manifestation avait vu de nombreux cadres du parti interpellés avant la marche. C'est le cas de Bibou Nissack, le porte-parole de Maurice Kamto et Alain Fogue, trésorier national de ce parti de l'opposition. Ils sont toujours détenus avec de nombreux autres militants interpellés le 22 septembre.

S.C.P