Magazine

Trouvailles au vide-poches de putchkar

Publié le 09 juin 2008 par Patchoukar
Trouvailles au vide-poches de putchkar


Chères zé chers sympathizants du Kazikstan,

Nos activités apolitiques à la dégouvernation
ainsi qu'un certain calme ambiant régnant actuellement
en notre état sont plus que propices à la flemme qui a d'ailleurs fait l'objet d'un décret du gouverneur Kazik
il y a de celà déjà belle lurette ! 
C'est pourquoi, comme bon nombre de nos cumcitoyens
j'ai plutôt tendance à mettre en pratique un certain "laisser-vivre" assez agréable mais qui tendrait à ralentir
la production accrue de fixion nécessaire
à la santé mentale de notre état !
En matière de saines distractions, il existe certes
la chasse aux gogozozos à taches brunes qui n'est pas
pour me déplaire mais la saison de la chasse n'est pas encore ouverte officiailement... aussi il m'arrive de visiter régulièrement les vide-poches de notre petite bourgade
de Poutchkar, pluzoumoin équivalents aux vide-greniers
de nos pays frontaliers bien qu'ils soient nettement supérieurs en stupéfixion et bien meilleur marché.
C'est ainsi que j'ai eu l'occasion, le mitanche dernièrement courant de me rendre dans un de ces déballetoutérien
où je suis tombé par hâzar sur un stand qui m'a tout de suite semblé incontournable.
Beaucoup de souvenirs de voyages, bibelots insolites, bouquins défraichis à la bonne odeur de papier moisi et tire-bouchons exotiques de collection.
Un véritable "rastro " comme dirait Gomez de la Serna.
J'ai acquis sur ce stand deux objets surprenants pour une somme modique de zéléfants miniatures en liquide :
En premier lieu une peinturlure tribale qui semblerait,
selon le marchand, être la représentation d'une idole Zimail de la tribu des Arobases. j'ai ensuite assez facilement négocié un ouvrage relié intitulé
"en remontant le Oueb & mon séjour chez les Arobases" d'un certain O.P. ( peut-être un ami d'A.Gheerbrant ? )


Rapidement rentré chez moi, j'ai chaussé mes bésicles anti-brouillard pour  me plonger dans ce livre à la force poétique immédiate. Sa lecture détonnante est le récit d'une expédition sur le fleuve Oueb, le deuxième plus gros débit après le Sakhpû bêl dont les méandres en grande partie encore vierges serpentent jusqu'au coeur de la mystérieuse Brainforest et l'étude
de la région et de ses autochtones. 
Ces trouvailles autant que  la lecture approfondie de ce livre m'ont convaincu de l'intérêt que pourrait représenter une nouvelle expédition ainsi qu'un séjour prolongé
dans cette forêt sauvage.
D'ailleurs au vu de la déforestation généralisée,
 il est fort probable que la Brainforest puisse bientôt demeurer la seule forêt encore vivante et inviolée.
 Un fil rouge,un chemin doit encore exister pour s'y rendre enfoui sous des monceaux d'imprégnations de la civilisation du progrès et autres immondices ! 
Il me faut y aller de toute urgence !
Je pense donc prochainement engager un suppléant au poste d'ambassadeur du Kazikstan afin de pouvoir mener à bien cet objectif d'un intérêt hautement fixionnaire pour notre état;
Spritz et Putjapap à toutes zé à tous.
L'amb(r)assadeur Nicolas  


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Patchoukar 1 partage Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte