On ne sait pas encore vraiment ce qui se passe avec l'isolation de Britney Spears de l'espace public. Ça nourrit les mystères. Les conditions de sa tutelle sont interdites de publication. On peut très certainement penser que celle qui chantait "hit me one more time" a vraiment été frappée par quelque chose, et les gens ne sont pas certains si tout ça est toujours sain.
La semaine dernière, elle plaidoyait en cour afin de mettre un terme au contrôle parental, son père principalement, de sa sa tutelle. "il me fait sentir comme si j'étais morte" a t-elle dit au juge, dans ce qui pouvait être rendu public. Les gens ont pu avoir un indice de l'isolation profonde dans lequel elle semble gire depuis trop longtemps déja, selon elle. On a jugé son statut mental trop fragile pour mettre un terme à sa situation actuelle.
Le vedettariat n'en est pas à son premier cas de...comment dire...de "responsabilisation sur autrui, versant vers l'abus".Dans les années 30, à Hollywood, Will Clark, un vulnérable riche, a aussi été défraudé "pour sa protection". Je ne dis pas que c'est ce qui se passe chez les Spears, on ne sait pas. Mais ce qu'on sait est que pendant que Britney est contrôlée comme une marionnette, les femmes de ménages de chez elle ont de nouveaux ongles tous les jours et sont, de jour en jour, en meilleure tenue vestimentaire, si bien qu'on arrive pas toujours à comprendre que ce sont des employées de service chez les riches Spears.
Will Clark était une personnalité mondaine d'Hollywood extraordinairement riche. Il était le fils de W.A. Clark, un des trois Copper Kings du Montana, qui, à l'ère de l'électrification des États-Unis, possédait près de la moitié du métal de tout le pays. Le Clark de Clark County vient de cette famille richissime. Ce même Clark est à la racine de la démocratie puisqu'il a été accessoire à faire changer le 17ème amendement des États-Unis, qui accordait le droit de vote au peuple, et non strictement aux politiciens entre eux. C'est dire, le poids que pouvait avoir cette famille dans la société Étatsunienne.
Will a fondé le Los Angeles Philarmonic et a aidé a établir le Hollywood Bowl. Malgré sa grande fortune, Will Clark n'est pas particulièrement connu aux É-U. C'est principalement parce que vers la fin de sa vie, il était "contrôlé" pas sa famille. Et reclus forcé. C'est que le riche violoniste occasionnel était aussi gay. Et dans les années 30, c'était tout simplement impossible de rendre ça public, aux États-Unis. Son amoureux, un commis du nom d'Harrison Post, était gardé secret. Et on a même forcé Clark & Post à l'exil, en Europe, pour se faire oublier de l'oeil public nord-américain, pendant un temps. En Europe, c'est Post qui sera aussi considéré comme riche personnalité, en sa compagnie. Leurs amis sont Greta Garbo, Carole Lombard ou Aliza Nazimova. Post sera toujours identifié dans les revues mondaines comme "collectionneur d'art" ou "Millionaire d'Hollywood".
Quand la soeur de Post, Gladys, de Chicago, se pointe, on lui fait aussi une place dans la famille éclatée qui multiplie les soirées de fête. De retour aux États-Unis, autour de 1934, la présence des deux hommes ensemble, dérange. Post est victime "d'une dramatique dégénérescence au niveau de sa santé". Les papiers médicaux sont extraordinairement vagues. Mais on sait que la mari de Gladys. portant le nom , dur-à-croire, de Crooks, sera très influent dans l'idée de faire interner Post "pour se faire soigner", mais surtout, à la mort de Clark, pour que, lui et Gladys, gérent une large partie de la fortune du couple gay. On dit que c'était autour de 200 000$ qu'on arrivait alors à soutirer à la fortune Clark, l'équivalent de 4.5 millions, de nos jours.
Je ne dis pas que c'est ce qui se passe avec Britney Spears et la gestion de sa fortune, contrôlée principalement par son propre père.
Mais on peut facilement parler de même type de protection de vulnérables riches.
Peut-être sans guillemets.