Hello mes petits cinéphiles!
Aujourd’hui, c’est l’heure de la bonne vieille science-fiction spatiale! Préparez-vous à parler clichés, à parler littérature, et à parler de Voyagers, un film pseudo-adolescent qui avait du potentiel, mais qui, comme souvent, pâtit par ses raccourcis…
Je ne spoile rien!
Synopsis
2063. La Terre ne pourra bientôt plus subvenir aux besoins des humains qui l’ont appauvrie. Le vaisseau Humanitas est donc lancé vers une exoplanète habitable, avec à son bord 30 jeunes surdoués supposés sauver l’humanité…
Humanitas, or not humanitas…
Aaaah, la SF… Cette mine d’or trop souvent exploitée comme de la merde par les cinéastes…
En vrac: l’isolation; la nostalgie; les dérives sociales; les dérives politiques; les mutineries; la violence. Pour découvrir tous ces thèmes de manière qualitative et sans raccourcis débiles, je vous renvoie vers Le papillon des étoiles d’un certain Bernard Werber, ma référence en la matière.
Alors, certes, je suis blasée quand je vois arriver un nouveau film de SF sur mes écrans. Mais cela ne veut pas dire que je cherche à tout prix la petite bête. Je peux aussi être très positivement surprise par un long-métrage. Ender’s Game, par exemple, dont le twist final m’a scotché la face et qui pourtant n’a pas eu le retentissement qu’il aurait dû. Oblivion, aussi, trop souvent oublié, délaissé. Et la trilogie des Planet of the Apes, pourtant tellement nécessaire…
Anyway, revenons à nos moutons. Voyagers prend donc le parti pris d’envoyer dans l’espace des adolescents, en direction d’une planète à coloniser. Comme souvent, ces adolescents ne savent pas tout. Ils se rebellent contre l’autorité, et en découlent pas mal de dérives, sociales, politiques, et j’en passe.
En soi, jusque-là, j’aurais pu être contente. Si la réalisation n’était pas aussi inégale, si les ellipses n’étaient pas dégueulasses, si le jeu de certains acteurs n’était pas aussi feignasse, et si tout ça ne me rappelait pas autant le résumé de Lord of the Flies (Sa Majesté des Mouches en VF), dans lequel un groupe d’ados se retrouve coincé sur une ile où leur société part vite en cacahuètes…
Encore une fois, donc, dommage, mais le sujet fait plouf, et cette fois, j’en place l’entière responsabilité au réal et à ses éditeurs. C’est franchement à vomir à certains moments…
The ship of teenagers…
Bon, allez, parlons casting.
Christopher, le botaniste, est incarné par Tye Sheridan, vu dans X-Men: Apocalypse et Dark Phoenix (le nouveau Cyclops en mousse) ou encore dans Ready Player One. Il n’est pas le pire acteur sur le vaisseau, mais fait le minimum syndical.
Sela, la médecin, a quant à elle les traits de Lily-Rose Depp, et honnêtement, dites-moi si je me trompe, mais elle joue comme une brêle… Pourtant j’essaie d’être le plus objective possible la concernant, mais je sais pas, ça passe vraiment pas… XD
Richard, le mentor des jeunes, leur figure paternelle en somme, est interprété quant à lui par le toujours canonissime Colin Farrell, que j’étais ravie de voir, quoi qu’il joue d’ailleurs, même si son personnage ne sert qu’à exposer le système en place au début du film.
Zach, le meilleur ami de Christopher, lui, est incarné par Fionn Whitehead, que je n’avais plus revu depuis Dunkirk et honnêtement, c’est un plaisir!
En résumé, Voyagers, c’est vraiment pas l’éclate, et je l’aurai vite oublié!
Note: 3,5/10 (scénario: 3/10 – jeu: 4/10 – BO: 4/10 – SF: 3/10 (tellement simple de prendre un thème pour après ne rien en faire…))