Bonjour la Nautosphère!
De retour après quelques jours de vacances bien méritées, même si pas trop reposantes vu que mon frère et moi sommes descendus jusqu’en Autriche en voiture… XD Anyway, après ces péripéties fortement agréables, me revoici contrôlant le blog et mes visionnages, et c’est avec une grande joie mais aussi une bonne once de tristesse que je vous arrive avec la review du jour.
Oui, car hier était diffusé sur Disney+ le dernier épisode de cette saison 1 de la dernière série Marvel en date, celle que j’attendais avec le plus d’impatience, qui ne m’a pas déçue une seule seconde, et qui a assis une bonne fois pour toute la suprématie d’un certain personnage sur mon cœur.
Parlons Loki. Parlons sans spoiler.
Synopsis
Après avoir échappé aux Avengers en leur dérobant le Tesseract, Loki est arrêté par une étrange organisation dénommée TVA. Son but? Arrêter ceux et celles qui dévient de leur destinée…
Loki, the God of Misfits
Loki, la série, fut annoncée alors que Avengers: Endgame était encore sur toutes les lèvres, et surtout, sur ma grosse dent. Non, je n’ai pas encore pardonné, je ne pardonnerai sans doute jamais, mais, j’avoue, une chose de bonne qui est ressortie de cette merde (du moins la deuxième moitié), c’est donc le retour de mon Dieu de la Malice préféré.
Je ne vous apprends rien: depuis 2011, Loki est mon personnage préféré de l’univers de Marvel. Un personnage terriblement complexe, humain, héroïque mais aussi pétris de défauts, attachant comme peu d’autres, et juste tellement shakespearien que je ne pouvais sensiblement pas faire autrement que de tomber sous son charme.
Et pourtant, tant de gens ont continué à le traiter de ‘méchant’, de ‘villain’, d’égoïste et de narcissique, sans voir les facettes qui font de lui plus un anti-héros que toute autre chose…
Loki est, dans la mythologie nordique comme dans les comics Marvel, un personnage qui ne se contente pas d’être une seule chose, qui ne s’arrête pas à une seule facette de sa personnalité. Il se renouvelle sans cesse, toujours différent, mais toujours avec le même fond, cette intelligence dévastatrice qui fait de lui un redoutable ennemi et un allié plus que précieux.
Donc, quand la série a été annoncée, sur les bases du Loki de 2012 tout juste vaincu à New-York, j’étais plus que ravie de le retrouver, mais j’étais aussi quelque peu dubitative de retrouver un Loki n’ayant pas vécu Dark World (la perte de sa mère, la réconciliation d’avec Thor) ni Ragnarok (être accepté ENFIN en tant que Prince d’Asgard par son putain de père adoptif et la réconciliation cette fois consommée d’avec Thor).
J’ai été vite rassurée. Car même si ce Loki-ci n’a pas vécu tout cela, il reste au fond le même homme, le même personnage, et son évolution n’en est que plus poignante, plus prenante, plus parfaite.
Sans parler du fait qu’on le retrouve en sorcier ET en guerrier depuis la première fois depuis trop longtemps…Si la série assoit les prémices, tout comme WandaVision, du multivers que nous verrons enfin dans Spider-Man: No Way Home et dans Dr Strange: Multiverse of Madness; elle vaut surtout pour cette déconstruction et reconstruction de ce personnage caméléon qu’il est impossible de ne pas aimer dans toutes ses complexités et dans toutes ses possibilités…
J’ai pleuré beaucoup pendant ces six épisodes. J’ai aussi beaucoup ri, j’ai beaucoup réfléchi, et j’ai été comme à chaque fois admirative de ce Dieu si peu machiavélique que je pourrais écrire un roman sur lui et n’en jamais voir la fin.
Et cela, je le dois non seulement à une réalisation efficace (merci Kate Herron), à une B.O. magnifique (entre mystique et science-fiction, ce qui colle plus que parfaitement au Loki du MCU, et on l’oublie tout souvent), mais aussi et surtout au fait que l’interprète de mon Loki le connait sous toutes les coutures, et a produit la série pour avoir le droit de dire non aux propositions idiotes qu’on aurait pu imposer à son Prince.
Tom, honnêtement, si je ne t’aimais déjà pas éperdument, mon chéri…je retomberais amoureuse de toi à chaque seconde…
Tom Hiddleston deserves the world…
Bon, allez, parlons casting, même si je ne peux pas en dire grand-chose sans spoiler…
Loki, qui nous revient toujours aussi merveilleux et toujours aussi sexy, est donc toujours incarné par Tom Hiddleston, qui le connait mieux que personne et qui a au moins eu le cran de reprendre les bases de son personnage pour qu’on arrête de lui manquer de respect (Chris Hemsworth, oui, je te juge, là…).
Mon amour pour cet homme ne connait donc aucune limite.
Il est secondé par Owen Wilson, qui interprète Mobius M. Mobius, un agent de la TVA, avec autant d’enthousiasme qu’un gamin dans un magasin de jouets. L’alchimie entre Tom et Owen est d’autant plus évidente que les deux acteurs se connaissent bien (salut Midnight in Paris) et s’apprécient énormément (et ça se voit à l’écran (Owen, tes yeux en cœur se voient un peu trop d’ailleurs, mais same, man, same)).
Parmi leurs compagnons de jeu, on retrouve aussi la magnifique Gugu M’Batha-Raw (Doctor Who, Beauty and the Beast…); la surprenante Wunmi Mosaku (In the Flesh, Luther); la très convaincante Sophia Di Martino (Casualty, Into the Badlands); ou encore le génialissime Richard E. Grant (Downton Abbey, Star Wars, entre mille autres).
Bref, Loki est une ode à un personnage qui a attendu dix longues années pour qu’on lui montre ENFIN le respect qui lui est dû, et dont j’attendrai la suite des aventures avec une impatience non-mesurée!
Note: 10/10 (I’M NOT SORRY ONE BIT)