Chers amis, je n’ai pas l’habitude de critiquer les étrangers sur ce blog tout entier dévolu aux grandes idées humanistes et à l’amour du prochain… Bon, j’exagère peut-être un peu… Disons, qu’en temps normal je distille avec parcimonie mon inextinguible haine sans viser personne en particulier (en dehors des vieux et des Bretons).
Cependant, il y a des limites à ma bienveillance ! Je ne saurais plus longtemps passer sous silence la bêtise indescriptible de nos voisins Italiens. Je ne parlerais pas ici de l’affaire Zidane-Materazzo, dont on nous a largement rebattu les oreilles. La raison est simple : J’aime beaucoup Materazzo. (Je rappelle à cette occasion qu’on dit “un materrazo”, “des materrazi”). Non, je veux plutôt parler ici des conditions de refroidissement de la polenta !!!
Qui pourrait croire que de la farine de maïs bouillie à l’eau puisse atteindre un coefficient de dureté supérieur au mortier de chaux bâtard ?! (C’est-à-dire mélangé avec du ciment). Il est vrai, je n’aurais pas dû en tartiner ma planche à découper avant d’aller à un concert de piano, puis aller me coucher en laissant la polenta à température ambiante. De là à me retrouver avec une fausse pierre sur ma table de cuisine au réveil, il y a des limites !
Pour récupérer la planche, j’ai cassé un couteau de cuisine en acier forgé, deux fourchettes, un couteau suisse et une raquette de badminton. En désespoir de cause, j’ai dû emprunter le marteau et le burin de mon voisin pour désincruster les derniers morceaux…