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Poulet, riz, tomates, arachides, huiles, maïs sec – Panier de la ménagère : la vie plus chère

Publié le 12 juillet 2021 par Tonton @supprimez
Poulet, riz, tomates, arachides, huiles, maïs sec – Panier de la ménagère : la vie plus chère

Ces produits connaissent une hausse des prix qui impacte le portefeuille des consommateurs.

Poulet : Les prix oscillent entre 3000 fcfa et 8500

De retour sur le marché après plus de 60 jours de rareté, les prix restent tout de même à la hausse.
Une odeur nauséabonde, des plumes de poulet qui vous accueille dès votre descente du taxi. C'est l'environnement du Marché Mvog-Ada reconnu comme l'endroit idéal pour la vente de cette viande blanche. Nous sommes dans la matinée du samedi 10 juillet 2021. Une ambiance peu habituelle règne en ce lieu. Vêtue d'un kaba bleu, Virginie Ngah s'étonne du prix du poulet qu'on lui donne. " 3000 fcfa pour la pondeuse, 3500 fcfa, 4500 fcfa et 6500 fcfa pour les poulets de chair", indique le vendeur. Une situation qui la met dans l'embarras vu le contenu de son porte-monnaie. Dans les négociations elle propose 2500 fcfa, une somme qui n 'arrange pas le vendeur. Tout compte fait, Virginie va prendre au prix de 2800 fcfa. " C'est vraiment cher. Nous n'allons plus manger du poulet. Et ce n'est pas gros ", se lamente-t-elle. Tout près d'elle, Solange déplore la même situation. " Nous percevons combien pour la ration pour s'acheter un petit poulet à 2800 ou 3000 fcfa. Qui va manger et qui ne va pas manger ? C'est vraiment compliqué. Nous allons nous en sortir à ce rythme ? ", s'indigne-t-elle.

Dans les hangars, les corbeilles de poulets sont encore presque pleines. Les vendeurs cherchent preneurs. Certains tiennent des échantillons entre leurs mains pour les présenter aux quelques personnes venues s'approvisionner. Une situation toute différente il y a deux mois. " Le poulet s'est fait rare sur le marché ces derniers temps. Il fallait débourser une énorme somme pour en avoir ", indique Nke Rolande. Malgré l'abondance depuis quelques jours, les prix restent toujours élevés pour diverses raisons. " Avec la survenue de la pandémie à Coronavirus, le secteur avicole a connu de nombreux problèmes. Nous avons le manque d'intrants qui a fait chuter la production. Les importations ont baissé. Il est vrai que le Cameroun produit des œufs mais pas en grande quantité pour répondre à la demande de tous les aviculteurs ", explique Ghislain Fosto, vendeur de poulets.

Les prix actuels sur le marché sont 3000fcfa pour les petits, 4100 et 4500 fcfa pour les moyens, 5000 et plus pour les gros. " Le sac de provende est passé de 14000 fcfa à 17000 fcfa. Par conséquent, les prix ne seront plus les mêmes. Nous avons également des familles à nourrir ", confie Olivier.

Marie Laure Mbena (stagiaire)


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