Dimanche matin, aux premières lueurs de l’aube, nous avions terriblement froids et étions tout simplement désespérés. Notre situation n'était pas reluisante, qu'allions nous faire ?
C'était tout sauf confortable, mais nous avions finalement l’énorme chance de parcourir d’un seul coup les 2 140 kilomètres qui nous séparaient d’Adélaïde !
De son coté, Jean-Pierre avait également passé la nuit seul, au bord de la route, mais au fur et à mesure que l'après-midi arrivait, il commença à se rendre compte qu'il ne pourrait jamais rejoindre le bateau à temps, quand, et si jamais, il arriverait jusqu'à Adélaïde.
Il s’était donc dirigé à pied jusqu'à la gare routière de Norseman et avec le peu d'argent qu'il lui restait en poche, avait réussi à acheter un billet pour Adélaïde dans l'autobus qui assurait le service régulier vers cette destination.