Vous me connaissez lorsqu'il y a un jeu de stratégie qui pointe le bout de son museau ou de son épée, je ne résiste pas à me lancer dans un petit test gaming pour donner mon avis. On a ici droit à Siege Survival: Gloria Victis qui annonce déjà pas mal d'informations dans son titre. Le jeu est développé par Black Eye Games et Fish Tank Studio et est édité par Ravenscourt. Il est disponible depuis le 18 mai sur Steam pour ceux qui seront intéressés. On est donc parti sur le test.
Préparer la survie de sa troupe
Siege Survival : Gloria Victis n'est rien d'autre qu'un jeu de gestion et de stratégie et cela se ressent dès le départ avec une histoire qui se résume en une seule et unique phrase. On va gérer la vie d'un groupe de civils se trouvant dans un fort face à l'assaut d'une faction ennemie. On comprend donc facilement que l'histoire n'est pas au centre du jeu, mais peut-on en vouloir aux développeurs ? Non, puisque ce n'est pas vraiment ce que l'on attend d'un jeu de gestion. Ce groupe va donc devoir résister de toutes ses forces contre l'envahisseurs et même soutenir les valeureux soldats encore debout et qui font tout pour que la ville reste debout.
Afin de résister à ce siège, on va donc devoir, tout d'abord, bâtir un campement qui sera vital pour la continuité de notre aventure, construire différents équipements, récupérer le maximum de survivants se trouvant dans la cité et amasser un maximum de ressources pour tenir face au siège. Pour les novices du genre, les différentes quêtes ou missions seront alors affichées sur le côté de l'écran pour que l'on puisse suivre et progresser sans trop de problèmes.
Comme de nombreux jeux de survie, Siege Survival : Gloria Victis ne va pas être une partie de plaisir au départ. Les indications que l'on a sur le côté de l'écran viennent nous aider comme créer des bandages, créer des armes ou des outils, construire un établi, un campement... on n'aura de nombreuses difficultés qui vont nous pousser bien souvent à prendre des décisions entre 2 possibilités qui auront un réel impact sur la suite et donc sur notre survie. Et c'est là que le mot survie prend tout son sens puisque l'on va faire comme on peut bien souvent plutôt que de suivre un carnet de bord prêt établi.
Une Survie halétante
Parlons maintenant de la durée d'une partie dans Siege Survival : Gloria Victis. Puisque l'on est dans un jeu de stratégie et de gestion, il ne faut pas s'attendre à faire des parties de quelques minutes bien évidemment. En effet, une partie normale dure environ 4 à 5 heures et si on vient à perdre, on peut considérer une moyenne d'une heure pour une défaite... Dans le jeu, on va retrouver 14 constructions accompagné de 10 améliorations, j'aurai aimé en avoir plus mais pour une première, c'est un bon début. On a aussi droit à un peu plus de 10 personnages et une trentaine d'évènements venant bousculer le cours de la partie. A ce sujet, ceux-ci auront bien souvent lieu hors du château lors de tentatives de fouilles nocturnes.
A ce sujet, on va devoir faire survivre nos civils en toutes circonstances que ce soit le jour ou la nuit, ajoutant alors une phase de gameplay supplémentaire assez intéressante. De jour, on devra alors utiliser les ressources que l'on aura récupéré afin de construire différents bâtiments : un établi, un feu de camp, des ateliers pour les armes. On est ici dans la nécessité absolue. On pourra alors avoir une bonne dizaine de civils dans le campement à gérer et surtout à nourrir. Ce qui ne va pas être facile avec le peu de ressources dont on dispose. Il faudra aussi prendre soin des animaux, c'est-à-dire les nourrir pour qu'ils puissent servir nos besoins par la suite.
Comme je le disais, le jour, on devra surtout penser à créer des ressources pour nos soldats afin qu'ils puissent se rendre sur le champ de bataille : Armes, flèches et armures. Il faut dire qu'il faut être en permanence attentif à l'adversaire qui n'hésitera pas à mener des offensives pour détruire notre camp qui sera alors attaqué à coup de flèches enflammés qui vont détruire partiellement nos constructions. On aura aussi droit à une pluie de rochers qui détruira nos constructions... Bref de nombreux scénarios à surveiller pour progresser dans l'histoire et surtout pour gagner la bataille.
Durant les phases de Nuit, on va devoir prêter un peu plus attention à la situation. Certains de nos hommes vont devoir récolter des ressources dans la ville. On devra aussi partir en éclaireur afin de comprendre le plan de l'adversaire. Enfin, il faut surtout les faire dormir pour qu'ils récupèrent des forces. Les fouilles ont une importance capitale dans le gameplay et même si elles semblent plutôt simples au début, la difficulté vient à augmenter au fil des jours. Une difficulté qui est bien géré finalement. On devra, par exemple, trouver une pelle afin de fouiller plus facilement et surtout pour débloquer de nouveaux lieux. On aura aussi droit à quelques énigmes pour atteindre de nouvelles zones de la cité.
De plus, au fur et à mesure que l'on passera des nuits, l'ennemi n'hésitera pas à poster des patrouilles venant complexifier un peu plus notre progression. Un échec se résumera alors à la mort d'un de nos citoyens. Là où la difficulté est minoré, c'est que les troupes de patrouille effectuent toujours les mêmes tournées nocturnes, une sorte de pattern à apprendre pour s'en sortir facilement.
Un mode plus personnalisé
Le jeu Siege Survival : Gloria Victis n'hésite pas à proposer un mode de création de scénario afin que l'on puisse créer notre propre aventure. On a alors un accès plus libre à l'ensemble de la carte et à d'autres fonctionnalités même si je n'ai pu lancé (problème de compréhension ou problème du mode de jeu ?). En tout cas, ce mode est le bienvenu et devrait permettre d'effectuer des missions bien différentes du mode classique.
Et graphiquement parlant ?
Ce n'est hélàs pas convaincant. Le jeu peine sur les graphismes. On se retrouve avec des problèmes de textures lors du zoom et même sans cela, on aurait espérer des graphismes plus riches et impressionnants... Certes, les développeurs ont eu la bonne idée d'intégrer un système de livres afin de nous raconter l'histoire du siège et cela rajoute un peu de profondeur de jeu mais on est loin de ce que l'on aurait pu espérer finalement. Au niveau de la bande-son, rien d'extraordinaire non plus et même, la musique peut devenir rapidement prenante.