Que nos cuisses enlacées
L’odeur de nos corps sans honte
Nos bouches infatiguées
Et nos sexes qui s’affrontent
Mes seins
Ton membre dressé
A l’amour qui nous harcèle
Nos sanglots entrecoupés
Que la jouissance appelle
Notre désir épuisé
Qui revit sous nos caresses
Nos chairs
Émues de baisers
Que des doigts plus fiévreux pressent
Nos ventres
Enfin soudés à l’aube conceptionnelle
Fassent de ces nuits passées
Un chant de rut
Éternel.
Simonne Michel Azais
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