Pourquoi, d'un seul coup là ce soir, je pense à eux? ça fait depuis 2005 que l'on ne s'est pas vu. Un coup de fil l'an dernier, deux courriels. Pas plus.. On ne peut pas dire qu'entre mes parents et moi, il y ait eu un coup de foudre. On ne choisit pas ses parents, on ne choisit pas sa famille, on ne choisit pas non plus les trottoirs de Manille de Paris ou d'Alger pour apprendre à marcher.
Je me sens orpheline. orpheline de père et de mère alors qu'ils sont vivants. Mais voilà, ils ne se sont que rarement comportés comme des parents avec nous.
J'ai envie d'une maman qui me prenne dans ses bras et me rassure. J'ai envie d'un papa gâteau, qui sache apaiser mes peurs. J'en ai envie et je sais que je ne l'aurais pas.
Par bravade et surtout pour couper court, je dis souvent : on ne peut pas souffrir d'un manque de quelque chose que l'on n'a jamais connu. Ben si! Bien évidemment que si!
Là ce soir, j'ai envie d'une épaule consolatrice..