Mercredi soir, souper chez Fish, la boissonnerie qui était alors surpopulé. Ami curieux je te livre ici un des secrets les mieux gardés de mon cercle de voyageurs gourmands, et j’ai nommé le truc de la bouteille! Tu arrives dans un restaurant qui, comme un hôtel à “siestes”, affiche complet. Tu désires ardemment y combler des désirs épicuriens, mais aucune table n’est disponible pour l’instant. On te suggère t’attendre au bar qu’une table se libère. Entre en jeu ledit truc de la bouteille. Tu commandes une belle bouteille au lieu de prendre un cocktail ou un coca. Par belle bouteille je n’entends pas nécessairement la plus dispendieuse de la carte, mais quelque chose qui saurait te faire remarquer soit par ton audace à payer ou par ton savoir sommelier. Je te garantis que tu n’attendras pas le délai qui t’avait été indiqué au départ. en commandant cette bouteille, tu as signifié ton sérieux et ton désir de luxure gourmande au restaurateur, et c’est une musique qu’il sait reconnaître.
Durant notre attente, de courte durée dûe à la commande d’un Champagne de l’ami Selosse, nous avons pû sentir les arômes du plat de linguinis aux palourdes, qui se retrouva par la suite devant moi. Comme à l’habitude, je me suis bien repus chez Fish, un restaurant qui sait mettre ses ingrédients en valeurs sans tomber dans le tape-à-l’oeil. La saveur est mise de l’avant et c’est une des raisons qui nous pousse à en faire une destination d’habitude.
Pour conclure, et pour résumer ma première journée en sol parisien, voici une citation imprimée sur le menu de Fish: “L’alcool est notre pire ennemi, fuir serait lâche!”