Magazine Culture

Dimanche 20 Juillet_ Festival Les Océaniques_Tarnos

Publié le 28 juillet 2008 par Zguignou

 Grand départ ce week end. Le concert est dimanche, mais Tarnos est à 8h de camion, il est décidé qu’on partira la veille, pour ne pas arriver la tête à l’envers aux balances, prévues à midi le dimanche. En plus, la date qui suit est dans les Alpes du sud, aux Orres, Mardi. Nous avons donc une journée off le lundi, pour faire les 900 km qui séparent Tarnos des Orres tranquillement. J’avoue que partir 5 jours pour jouer deux concerts ne m’enchante pas follement. Je lance l’idée de décaler le départ de Samedi, prévu à 7h, à 17h. Débat, puis vote.
Certains veulent impérativement partir à 7h pour profiter de la plage et de leur soirée. Patou veut partir à 10h pour profiter de sa nuit et de sa soirée. Thibz et moi, on se dit qu’en partant à 17 h, on a notre journée, et que la route le soir sera plus facile. Gaye nous appuie. Nous remportons le scrutin pour ce qui restera un modèle de décision démocratique. Nous serons donc Thibault, Gaye, Viktor, Adam et moi même. Patou, mauvais perdant, qualifiera notre camion de « camion de la lose ». Le sort le punira durement. Car samedi est un jour de grands départs. Embouteillages, cohue, journée noire sur les routes. Malgré leur mine réjouie et leur habileté à feindre un voyage sans encombres, nous ne sommes pas dupes : la journée fut dure pour le camion de 7h. Nos indics nous rapporteront une ambiance exécrable, voire insupportable… les bouchons réveillent les pires instincts chez certains individus. Opération parfaite et sans bavure pour nous. Gaye pilote jusqu’à Bordeaux, je le relaie jusqu’à l’arrivée. Nous logeons dans un hôtel Ibis à Bayonne.

Les cafés avalés m’ôtent toute envie de me coucher. On regarde Persepolis dans le lit en amoureux avec Gaye, que je vous conseille au passage, film excellent de poésie, d’histoire et rempli d’humour. Dimanche, la malédiction Beat Assailant frappe encore : il fait un temps de merde. On aurait presque froid. Ca calme nos ardeurs plagistes, et nous passons la matinée à l’hôtel. Sauf les surfeurs du groupe, évidemment, qui sont à l’eau.

Nous bougeons au festival vers midi, pour manger et faire les balances. La bouffe est bonne, les végétaliens sont aux petits soins, tout va bien. En revanche, sur le plateau, c’est plus dur. Le pauvre technicien plateau est tout seul. L’installation est longue, très longue, trop longue. Il y a toujours un truc qui n’est pas encore câblé. Et, pour couronner le tout, le gars des retours (Nico, ou es tu ??) n’est pas franchement compétent, ni dans le son, ni dans la communication. Nous assistons alors à quelques petits accrochages entre lui et Max. Croot essaie de faire que ca se passe correctement. Janice s’énerve un peu. Les gars du festival nous pressent pour qu’on termine. Ca se tend un peu. J’hérite d’un rhodes 88 notes. D’habitude, un rhodes classique en a 73. Douze notes de plus, c’est pas rien, il est énorme. Malheureusement, il est réglé bizarrement, c’est pas un gros kif de jouer dessus. Mon keytar est de retour sur scène. On rentre a l’hôtel. Je joue au SAV , en ouvrant mon Nord Lead3 qui a une note qui se bloque régulièrement. Pénible. Je ne suis pas un grand electronicien, mais ce genre de galère, si elle est mécanique est facilement réparable. Il suffit de tout démonter, noettoyer un coup les connecteurs, et hop, le tour est joué. J'ai de la chance, c'était effectivement le connecteur qui était encrassé.Dimanche 20 Juillet_ Festival Les Océaniques_Tarnos
SAV Goldfingers, a vot' service !

Nous jouons à minuit, on a un peu le temps. J’ai ramené quelques jeux pour passer le temps. Nous jouons à Carcassonne puis à Wanted (un classique du B.A. Band depuis l’été dernier).

Retour sur le site pour manger (encore ?!) et regarder Stanley Jordan (impressionnant) et John Butler (carrément excellent), programmation high level, ca met la pression.Dimanche 20 Juillet_ Festival Les Océaniques_Tarnos
Grosse teuf au catering

Je retrouve mon pote de lycée Edwin qui est en vacances dans le coin. Les Océaniques prennent place dans un petit parc de pins très sympa. Des hamacs sont accrochés aux arbres devant les loges. On a tendance à oublier à quel point c’est bon, le hamac. Il y a du monde, mais moins qu’hier paraît il. Demain c’est lundi, les gens travaillent, même au mois de juillet. Bah, on aura les vacanciers. Concert un peu étrange : on avait de la bouillie dans nos retours. Le gars n’avait même pas noté ces réglages et a refait ses niveaux pendant le line check. Hallucinant. Difficile d’apprécier un concert quand on entend un truc flou qui ressemble de loin aux morceaux. Ce qui sauve dans ce cas, c’est qu’on les connaît tellement qu’on peut tracer sans trop de difficulté. En plus, le public était un peu mou.

Pour la première fois, des images du rituel ancestral du B.A. Band... Enfin, du son plutôt.

Solo de payback... les nouveaux tricks de Viktor !!!

Max, Toujours le mot qui fait plaisir....

 Ressentait il notre malaise ? Bref, sale son et public statique, voilà autant de raisons qui nous donnent l’impression d’un mauvais concert. Adam à sa tête des mauvais soirs, et décide d’enchaîner tous nos morceaux pour abréger l’histoire. Pas de rappel décident BA et Max. Et puis, finalement, les gens mettent tellement de bordel, qu’on y retourne. Comme quoi, les apparences peuvent être trompeuses. Mais ca nous enlèvera pas le petit gout amer du mauvais concert, avec, en récompense, une errance sur la sortie de solo de Payback comme on en avait pas fait depuis très longtemps.

Il est tard, et il est prévu de partir tôt demain, pour arriver avant la nuit aux Orres. Ca ne nous empêche pas de lancer un petit Wanted. Je me fais massacrer, je suis le premier éliminé. Je me console en me disant qu’ainsi, je dormirai plus longtemps…

Retour à La Une de Logo Paperblog

Magazines