Beach House ou l'envie de s'étendre sur une plage isolée et de contempler l'horizon lointain au son d'une mélodie sixties soyeuse et angélique. Pour son deuxième album, le duo originaire de Baltimore entrelace à l'infini des nappes de synthétiseurs fragiles comme du cristal sur onze morceaux nocturnes et hantés par les slides d'une guitare brumeuse et émotive. Aérienne et innocente, la voix tout en douceur de Victoria Legrand parachève l'ensemble, dotant celui-ci d'une aura de pureté rendant son écoute quasi-religieuse. Une découverte pour moi, qui n'avais pas eu l'occasion de me pencher sur leur premier disque.
Pour les oreilles : Myspace
Pour les yeux et les oreilles : Gila