Tous les points sont sur l'indice CAC40 cash
La tendance court terme est en cours de neutralisation comme l'indiquent les MM13 et 20 jours qui sont désormais à plat alors qu'elles évoluaient clairement en baisse depuis la mi mai. La MM50 jours reste orientée à la baisse. La réaction du marché à l'approche de cette MM50 actuellement à 4566 sera décisive pour le moyen terme. La tendance long terme définie par les MM100 et 200 jours reste baissière comme depuis le début de l'année. Nous sommes donc dans un marché baissier à moyen et long terme mais en cours de retournement à court terme.
La baisse depuis le point haut de Juin 2007 à atteint 35% courant Juillet. C'est désormais indéniable, nous sommes dans un marché baissier long terme. Mais il faut garder à l'esprit que les hausses les plus violentes interviennent dans les marchés baissiers. Seulement, le rythme de hausse à +5% par semaine ne peut être maintenu bien longtemps, c'est pourquoi une fois que l'excès baissier à été nettoyé par le rebond, le marché retrace souvent profondément (entre 50 et 100%) le rebond initial. Cela entraine évidement d'autres contrepieds car beaucoup d'intervenants se disent « ca y est c'est repartis pour la cave », mais pendant ce temps les investisseurs les plus avisés accumulent des positions à l'achat. La raison est simple, le marché leur à montrer que nous avons atteint un tel excès et surpessimisme que les probabilités de hausse sur les prochains mois sont désormais importantes. Cela est parfaitement illustré dans l'histoire récente :
En janvier 2008 le rebond de 10.8% en 4 jours a été retracer à 50%, l'indice n'a ensuite pas été beaucoup plus haut avant de retracer plus profondément et de repartir à nouveau pour un cycle de hausse de 7%. En Aout 2007, le rebond de 7.5% en 7 jours a été retracé à 50%, le CAC n'a put prendre que 4% avant de retracer plus profondément et de repartir pour un cycle de hausse de 10%. En Février 2007 l'indice à pris 4.5% en 5 jours (volatilité beaucoup moins élevée qu'actuellement), l'indice a alors retracé toutes la hausse pour faire un nouveau plus bas de quelques points avant de repartir et d'afficher une des plus rapide ascensions de ces dernières années (+16% en 2 mois et demi). Prenez un graphique et étudiez ces cas de figures, vous pourrez en trouver d'autres, qui s'illustre par : 1/ une vague de panique baissière 2/ suivis d'un rebond violent 3/d'un retracement profond (50% à 100% de la hausse) avant que 4/ la progression des cours ne reprenne. Actuellement nous venons d'avoir la panique baissière suivis du rebond violent, reste donc à attendre le retracement de 50% à 100% ce qui ramènerait le CAC entre 4220 et 4000 points avec un palier intermédiaire important autour des 4100 (Gap ouvert le 17/07).
Compte tenu des indications baissière qui se sont effacées et des indications haussières qui ont fait leurs apparition, nous sommes repassés neutre à moyen terme (horizon 1 à 3 mois) lorsque le CAC40 était autour de 4500. Nos indicateurs et surtout l'action des prix de ces dernières semaines laissent clairement penser que nous avons atteint un point bas majeur autour de 4000 points. Notre attention est donc désormais portée sur la prise de position à l'achat pour le moyen terme, et ce à partir de 4250 points jusqu'à 4000 points. Nous viserions la zone 4540/4600 et éventuellement 4750/850.
Cette « prise d'exposition à l'achat » peut se traduire par l'achat d'action ou de trackers sur des secteurs/indices par exemple. Privilégiez les actions/indices à force relative positive comparée au CAC40 ou à l'EuroStoxx50 (SP500 pour les US), cela pourrait par exemple s'illustrer par des actions qui n'ont pas cassées leurs plus bas de Mars 08 alors que le CAC40 est allé bien en dessous.
En résumé
Nous augmenterons l'exposition acheteuse dans la zone 4250/4000 pour le moyen terme (1 à 3 mois). Tant que le CAC40 ne se maintient pas sous 3950/4000, les probabilités de voir 4540/600 sont fortes. Plus haut nous pourrions viser 4750/800, même si les probabilités que cet objectif se réalise ne sont pas négligeables, il faudra attendre plus d'informations sur le front macroéconomique pour pouvoir en avoir la certitude.