Le store électrique qui remonte, les échos lointains d’un avion, le brouhaha indécis d’une voiture, le bourdonnement fatigué d’une camionnette, le sifflement pachydermique d’un poids-lourd et puis entre deux plages de trafic routier, les piaillements d’un passereau et les chants de deux oiseaux qui dessinent une ligne de portée sur l’aube. Tous prisonniers d’un quotidien qui se répète ad nauseam, en surimpression d’une vie qui a perdu toutes ses nuances à force de copier-coller les instants qui comptent.