Sur la route dite de Vieille Toulouse se greffait le passage vers les Cévennes conférant une importance supplémentaire aux lieux.
Ce sont les carrières de pierre qui apportèrent initialement une activité et une économie au pays :
pour la construction des piles et quelques autres ouvrages lancés sur le Vidourle et pour l'édification des Arènes de NIMES.
Pierre Bermond VII, seigneur d'Anduze et autres lieux, sera ex-communié et dépossédé de ses fiefs pour s'être allié au Comte de Toulouse contre la royauté. Saint Louis conduira d'habiles transactions qui aboutiront à l'annexion de la ville à la Couronne, à la rénovation du Château et à l'acquisition de terres sur lesquelles seront élevés les remparts d'Aigues Mortes. Sommières est alors 1 Consulat. Elle est ceinte de remparts dont le plus marquant vestige est la tour de l'horloge et ses rues étroites sont tracées "au carré. Mais la prospérité marchande et le calme de la cité provinciale seront troublés à maintes reprises : grimper jusqu'aux ruines du Château de Sommières apporte bien des renseignements sur ce que furent les assauts qu'il eut à subir : 1418, 1421, 1573, 1622 puis en 1936 il fut en partie rasé pour la contruction d'un château d'eau. Aujourd'hui, une grille en défend l'entrée et les chutes de pierres sont à redouter.