Cameroun – Sécurité alimentaire : Aider l’Etat à adopter une meilleure stratégie

C’est l’objectif du projet de renforcement du système national d’alerte … sur la collecte et l’analyse des données dans l’Extrême-Nord du Cameroun.

La riposte de face à la sécurité alimentaire à l’Extrême-Nord, (une partie sujette aux problèmes de famine) pour permettre à l’Etat du Cameroun de prendre des mesures en temps réel est l’objectif que s’est donné l’organisme, Action contre la faim (Fao). Le ministère de l’Agriculture et du développement rural (Minader), d’autres organismes comme Solidarité internationale (Si), des partenaires financiers comme l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) et l’Union européenne mettent également la main à la pâte. Ils le font à travers le Presnap, le projet de renforcement du système national de surveillance d’alerte et du cadre harmonisé basé sur la collecte et l’analyse des données dans l’Extrême-Nord.

Le président national du cercle de renforcement de la sécurité alimentaire, Maina Hamadou, quant à lui, a expliqué : « Le Presnap est un projet d’alerte rapide qui a été mis en œuvre, il y a plus de deux ans par l’action internationale et Acf… Il est important pour nous, parce que nous avons un déficit majeur en alerte à la surveillance et l’action contre la faim nous aide sur la technique de collecte, sur l’analyse des données ». Il ajoute : « Ces données sont utilisées pour nous quand nous faisons un cadre harmonisé au niveau national. Et, en deux ans, ce projet a permis de former les cadres au niveau de l’Extrême-Nord. Aujourd’hui nous avons facilité des collectes des données sur le terrain, en les traitant tout en suivant les indicateurs de la sécurité alimentaire dans cette région ». Ces organismes ont pu avoir, grâce au Presnap, un bulletin tous les trois mois qui est produit contre la faim, a précisé le coordonnateur de la Fao.

Pour l’efficacité des acteurs à travailler dans ce projet, un renforcement des capacités a été fait. Le coordonnateur de la Fao, Mohamed Sylla a affirmé : « Quand nous parlons des acquis, il s’agit d’un renforcement des capacités des délégués aux niveaux départemental et régional à l’action contre la faim et la solidarité internationale sur le terrain, en collaboration toujours avec les structures étatiques. On a adapté le matériel pour la collecte des données et aussi, pour la gestion de leur formation à travers la région, et à travers la rencontre de l’information au niveau central ».

G.A.M