Les jeunes parlementaires du Sud s’engagent à sensibiliser également contre les violences faites aux enfants.
Cette année 2021, deux faits majeurs de délinquance juvénile en milieu ont été signalés dans la ville de Kribi. Le premier concerne l’utilisation d’un porte-monnaie magique chez les élèves d’un lycée de la ville. Le second concerne les images pornographiques tournées par un autre groupe des jeunes élèves. Felix Nguele Nguele, le gouverneur de la région du Sud s’est focalisé sur ces deux faits pour dénoncer la délinquance juvénile dans cette région. Le patron de la région du Sud recevait le 24 juin 2021, les députés juniors.
Ces jeunes venus des quatre départements que sont : l’Océan, la Mvila, le Dja et Lobo et la vallée du Ntem sont réunis au foyer père Monti depuis le 21 juin dans le cadre de la 22ème session du parlement des enfants au Cameroun. Cette session dont le thème est : Lutte contre les violences juvéniles : les enfants se mobilisent », entre dans le cadre de la célébration des activités de commémoration de la journée de l’enfant africain lancées depuis le 15 juin sur le territoire national. Les députés juniors de la région du Sud sont allés présenter leur plan d’action au gouverneur de cette région. Ce plan d’action s’incline en deux principaux axes que sont : la lutte contre les violences juvéniles et la lutte contre la consommation de la drogue en milieu scolaire.
« Nous comptons sensibiliser dans nos différents établissements et dans nos communautés respectives, nos camarades sur ces deux fléaux. Il est important de lutter contre l’exploitation sexuelle chez les jeunes, contre les mutilations génitales, les grossesses précoces et la consommation de la drogue pour nous permettre de préparer sereinement notre avenir. Les jeunes doivent s’intéresser à leur éducation, nos parents doivent nous aider dans ce sens, car l’éducation reste un droit fondamental pour chaque enfant », affirme l’honorable Veronika Obono, député junior. Cette 22ème session du parlement des enfants dans la ville d’Ebolowa était supervisée par Zacharie Mboma Ndongue, le délégué du ministère des Affaires sociales pour le Sud.