L’équipe phare du septentrion a été éliminée par la JS Kabylie hier à Alger à l’occasion du match retour des demi-finales (0-3).
Le parcours africain de Coton sport de Garoua s’arrête en demi-finale. Battu à aller (1-2) au stade Omnisports Ahmadou Ahidjo, les galactiques du Nord ont été punis (0-3) au stade Olympique 5 juillet 1962. Les algériens ont outrageusement dominé la rencontre tant sur le plan tactique que technique. Un jeu limpide qui a donné du tournis aux poulains de Souleymanou Aboubakar.
Le festival offensif a débuté à la 6ème minute. Mohammed Zakaria a profité d’une mauvaise relance d’Etame Ngombe pour clouer Narcisse Nlend au pilori. A la 36ème minute de jeu, Badreddine Souyad a doublé la mise sur penalty. Ultra dominateur, les algériens ont procédé par un jeu court pour aspirer Coton sport. Comme au match aller, la défense s’est montrée poreuse. Sakaria en a profité pour signer son doubler (3-0). Denis Lavagne a gagné son pari en propulsant la JS Kabylie en finale de la Coupe de la Caf. Une qualification méritée au regard de la qualité du jeu produit par ses poulains face à son ancien club en aller et retour.
De l’autre côté, Coton Sport a été absent. Ses artificiers (Araina, Sanou…) n’ont pas réussi à renverser la donne. Les vert-blanc ont été malmenés. Les différents remplacements effectués par Souleymanou Aboubakar n’ont pas porté leurs fruits. Une triste fin. « Perdre à domicile était déjà un signe de l’élimination. Coton ne fait pas le poids devant la JS Kabylie. On aurait aimé voir Coton se qualifier pour la finale hélas. Les algériens étaient largement au-dessus. Il y avait une différence tactique et technique. C’est aussi une différence de championnat. Chez nous, on est mal organisé et productif devant le Tas », commente un fan de football sur la toile.
C’est un beau parcours pour une équipe de Coton qu’on n’attendait pas à ce niveau. Il sera désormais question pour Oukine et ses partenaires de bien négocier le championnat ou la Coupe du Cameroun pour espérer retourner en compétition africaine l’année prochaine.