Le résident en urologie attire l’attention des hommes sur les risques que le port d’un bermuda pendant plusieurs jours peut causer.
Lors de notre enquête, il ressort que les hommes portent leurs dessous pendant plusieurs jours, voire une semaine ou un mois. Quelle devrait être la fréquence de port d’un sous-vêtement chez l’homme ?
Tout dépend de l’hygiène du sujet et de son activité quotidienne. Un travailleur de bureau fera aisément moins de 24h pour en changer. Le temps du port étant fonction de la durée de son activité et de son hygiène.
La périodicité n’est-elle pas la même chez l’homme et chez la femme ?
La périodicité n’est pas la même. Elle dépend de plusieurs facteurs comme les sécrétions génitales normales de la femme et les menstrues. Des facteurs qui sont inexistants chez l’homme.
Qu’est-ce qui justifierait ce comportement chez les hommes ? Pourquoi pensent-ils qu’ils ne devraient pas changer leurs dessous plus fréquemment ?
Certains hommes sont moins regardants sur leur hygiène intime sans doute parce qu’ils sont par leur anatomie moins sujet aux infections urinaires par rapport aux femmes. La proximité avec la zone périnatale qui est un foyer microbien et la fréquence des infections urinaires pourraient expliquer l’accentuation du réflexe de change de sous-vêtements chez la femme par rapport à celui de l’homme.
Quelles pourraient être les conséquences du port prolongé d’un dessous chez l’homme ?
Le risque de contacter une infection urinaire par des germes dits ascendants : les germes qui passent par le bout du pénis, où, l’urine sort et montent par les rapports sexuels, pouvant rendre l’utérus non propice à la grossesse. Ces germes rentrent dans les voies urinaires par le meat uretral et remontent en colonisant les voies urinaires de proche en proche.
Ce comportement n’aurai-t-il pas d’impacts sur sa sexualité et sa fécondité ?
Ce comportement peut impacter sur la sexualité et la fécondité, lorsqu’on sait que des infections urinaires peuvent troubler la sexualité et la fécondité. Et ceci même de manière indirecte (infection de la partenaire) c’est-à-dire : contamination de la partenaire par les rapports sexuels pouvant rendre l’utérus non propice à la grossesse.
Y-a-t-il des maladies liées à la mauvaise hygiène d’un sous-vêtement comme les infections urinaires, cutanées et sexuellement transmissibles ?
Il y a les risques infectieux (infections urinaires, infections dermatologiques)
Que recommandez-vous aux hommes pour l’entretien de leurs dessous et quel type de dessous est le plus approprié pour eux ?
Il faut rechanger ses sous-vêtements au quotidien au minimum. Il faut privilégier des sous-vêtements en coton. Car ils ont un fort pouvoir d’absorption et donc permettent d’éviter la macération des parties génitales par l’accumulation de la sueur. Il faut aussi repasser les sous-vêtements.
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