Showtime développe une nouvelle série dramatique intitulée Studio, centré sur la célèbre boîte de nuit new yorkaise Studio 54.
A la fin des années 70 et au début des années 80, le Studio 54 était LE nightclub de référence, celui qui voyait les plus grandes vedettes du showbiz s’y donner rendez-vous. Sa réputation était des plus sulfureuses, c’était vraiment le lieu de tous les excès : Sexe décomplexé, cocaïne à gogo, LSD, le tout sous fond de musique disco.
En 1998, un film intitulé “54″ (”Studio 54″ en France, sorti un an plus tard) fut tourné sur le sujet avec dans les rôles principaux Ryan Phillippe, Salma Hayek, Neve Campbell et Mike Myers, mais reçut un accueil très tiède, aussi bien de la part du public que des critiques.
L’histoire de la série s’intéressera au co-fondateur du nightclub Steve Rubell (incarné par Mike Myers dans le long-métrage) et débutera au cours des mois qui ont précédé l’ouverture de la boîte en avril 1977. Parmi les personnages, Rubell sera le seul à avoir existé dans la réalité.
“La série parlera moins de l’historique du Studio 54 que du New York de la fin des années 70, ce que les gens traversaient, les problèmes politiques et sociaux de l’époque,” déclare Chad Hodge, qui écrit le projet. “Le Studio 54 servira de toile de fond.”
Le créateur de Runaway (en 2006 sur la CW), qui est né la même année que l’ouverture du club, confie qu’il est depuis longtemps fasciné par le Studio 54, qu’on appelait plus communément “Studio” à l’époque.
“Quand j’avais 15 ans, mon oncle m’a raconté une anecdote sur un soir où il avait invité mes grandparents là-bas avec tous les détails superflus et innappropriés,” dit Hodge. “J’étais captivé (et je n’ai plus jamais regarder mes grandparents de la même façon).”
Hodge a écrit le script de son côté et l’a proposé aux producteurs de “Hairspray”, Craig Zadan et Neil Meron, qui ont fréquenté la boîte avec leur amie Liza Minnelli. “C’était vraiment une époque qu’on n’a plus jamais revu,” dit Zadan. “Socialement, politiquement, tout était unique.” Et Meron d’ajouter : “c’était le dernier ‘hourrah’ avant la période du SIDA.”
Zadan et Meron, qui ont travaillé sur de nombreuses productions musicales (”Chicago”, “Hairspray”, etc.) prendront une part importante dans le choix des chansons qui seront utilisées en fond sonore. “La musique sera une partie très importante de la série,” dit Meron.
Si Hodget, Zadan et Meron se sont tournés vers Showtime, c’est bien sûr en raison du caractère hédoniste du Studio 54 (il était connu pour l’omniprésence du sexe et l’utilisation de substances illicites). C’est en tout cas sur cette chaîne -celle de Californication, Dexter, Weeds…- que les producteurs pensent pouvoir raconter le mieux leurs histoires osées.
(source : Hollywood Reporter)