Cameroun – Les acteurs de la chaine se mobilisent : Promotion des droits humains

Publié le 23 juin 2021 par Tonton @supprimez

Les journalistes, les organisations de la société civile, les magistrats et les forces de défense et de sécurité se sont réunis le 17 février à Bafoussam.

Le Cameroun fait face à plusieurs crises sécuritaires à l’instar des attaques perpétrées par les djihadistes de Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord et de la crise sécuritaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. De nombreux cas de violation des droits de l’homme sont enregistrés dans le cadre de ces évènements au point où, il n’est pas facile pour les journalistes et les défenseurs des droits de l’Homme de bien faire leur travail. Un atelier de concertation multi-acteurs s’est tenu à Bafoussam le 17 juin 2021. Il a réuni les journalistes, les organisations de la société civile, les magistrats et les forces de défense et de sécurité venus des régions du Nord-Ouest et de l’Ouest. Les objectifs étaient : contribuer à la promotion des droits des journalistes ; renforcer les médias pour les rendre aptes à promouvoir le journalisme fondé sur les droits humains et créer une synergie d’action entre ces différents acteurs.

Cette rencontre entre dans le cadre du projet: Presse libre pour promouvoir les droits humains (Plpdh). Ce programme est mis en œuvre par Journaliste en Afrique pour le développement (Jade) et financé par l’Union européenne. « Les journalistes informent sur les violations des droits de l’Homme, les organisations de la société civile enquêtent, dénoncent et défendent les droits humains. Les avocats défendent également ces droits, les magistrats protègent les droits humains en punissant les coupables… Il est notamment question de réfléchir ensemble comment, tout en restant chacun dans son domaine, nous pouvons développer des synergies efficaces pour davantage défendre, protéger et promouvoir les droits humains au Cameroun », a déclaré Étienne Tasse, coordonnateur de ce programme.

Lors des travaux en groupes, les différentes parties prenantes ont mené des réflexions sur les difficultés liées à la diffusion des informations pertinentes sur les violations des droits de l’homme dans les médias. Dans cet exercice, les uns et les autres ont apporté des contributions pouvant permettre d’atténuer le problème d’accès à l’information. À la fin de l’atelier, les différentes parties prenantes se sont accordées sur l’urgence d’une synergie d’actions, pour une information pertinente et efficace, de nature à impacter favorablement le respect des droits humains, en particulier les droits des journalistes, des personnes vulnérables: personnes vivant avec un handicap, peuples autochtones, défenseurs des droits humains, déplacés internes, réfugiés.

Kanouo Aurelien