A Cause de la pandémie du Covid -19, les importateurs révèlent que le stock actuel nécessite les importations afin d’éviter une pénurie.
Le riz à la portée du Camerounais en dessous de la moyenne n’est pas assez disponible à cause de la pandémie de coronavirus qui l’a rendu rare à l’international et de son coût d’achat élevé. La spéculation en cours des grossistes et des détaillants n’est par conséquent pas le fait des importateurs qui travaillent en collaboration avec le ministère du Commerce. L’intensification de la production nationale du riz pour la réduction du déficit structurel de 300.000 tonnes serait un palliatif aux préoccupations relatives à la qualité et surtout au prix pour la satisfaction du consommateur. Pour éviter une pénurie éventuelle, il serait impératif d’assurer une importation dans le mois suit étant donné que la production nationale n’excède pas toujours les 300.000 tonnes par an alors que la demande nationale se situe à 600.000 tonnes. Cette déclaration a été faite le 17 juin 2021 à Yaoundé par Jacquis Kemleu Tchabgou, le secrétaire du Groupement des importateurs de riz au Cameroun (Girc). Il s’appuie sur le dernier bilan du projet de Développement de la riziculture irriguée et pluviale (Proderip) mis en œuvre au Cameroun avec l’appui de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica).
Selon le Girc, Le Cameroun est bien loin de l’atteinte de la production de 600.000tonnes de riz par an, une quantité planifiée pour l’année 2018. Cette situation oblige le pays à recourir aux importations. En effet, les quantités de riz actuellement disponibles sont de l’ordre de 200 000 tonnes pour une consommation mensuelle qui se chiffre à 47000 tonnes.
La sorite des responsables du Girc avait pour objectif de faire comprendre à l’opinion que depuis 10 ans, les opérateurs de la filière riz n’ont pas cru devoir relever le prix de vente du kilogramme des différents types de riz, malgré l’augmentation de leurs charges d’exploitation et le relèvement du prix de cette denrée alimentaire à l’international. Ces opérateurs ont décidé de baisser leur marge bénéficiaire pour rendre leurs produits accessibles au consommateur afin de contribuer à la lutte contre la vie chère. Ces opérateurs ont décidé de rendre disponibles sur les marchés les riz 25% de brisures, birman, chinois, indien le riz pakistanais et le riz thaïlandais. Malgré ces multiples efforts, les opérateurs de la filière riz sont confrontés à plusieurs difficultés à l’instar de la hausse des taux de transfert pour le paiement des marchandises des fournisseurs. Ces taux tournent autour de 10% de la valeur en fonction des banques. Les couts de toutes les opérations dans l’enceinte portuaires ont également augmenté.