Voici que vient l'été la saison violente
Et ma jeunesse est morte ainsi que le printemps
O Soleil c'est le temps de la Raison ardente.
Guillaume APOLLINAIRE
Ses cheveux sont d'or on dirait
Un bel éclair qui durerait
Ou ces flammes qui se pavanent
Dans les roses-thé qui se fanent.
Guillaume APOLLINAIRE.
Anne qui se mélange au drap pâle et délaisse
Des cheveux endormis sur ses yeux mal ouverts
Mire ses bras lointains tournés avec mollesse
Sur la peau sans couleur du ventre découvert.
Paul VALERY.
On a baptisé les étoiles sans penser
Qu'elles n'avaient pas besoin de nom et les nombres
Qui prouvent que les belles comètes dans l'ombre
Passeront, ne les forceront pas à passer.
Francis JAMMES.
Que veut-il, que veut-il, ce coeur ? malgré la cendre
Du temps, malgré les maux,
Pense-t-il reverdir, comme tige tendre
Se couvre de rameaux ?
Jean MOREAS
Voici que vient l'été la saison violente
Et ma jeunesse est morte ainsi que le printemps
O Soleil c'est le temps de la Raison ardente.
Guillaume APOLLINAIRE
Ses cheveux sont d'or on dirait
Un bel éclair qui durerait
Ou ces flammes qui se pavanent
Dans les roses-thé qui se fanent.
Guillaume APOLLINAIRE.
Anne qui se mélange au drap pâle et délaisse
Des cheveux endormis sur ses yeux mal ouverts
Mire ses bras lointains tournés avec mollesse
Sur la peau sans couleur du ventre découvert.
Paul VALERY.
On a baptisé les étoiles sans penser
Qu'elles n'avaient pas besoin de nom et les nombres
Qui prouvent que les belles comètes dans l'ombre
Passeront, ne les forceront pas à passer.
Francis JAMMES.
Que veut-il, que veut-il, ce coeur ? malgré la cendre
Du temps, malgré les maux,
Pense-t-il reverdir, comme tige tendre
Se couvre de rameaux ?
Jean MOREAS