Un certain nombre d’incidents, considérés comme anomalie ou simple écart sans gravité , classé 1 sur l’échelle internationale Ines à Tricastin et 0 , quelques jours plus tard , à Romans sur Isère, suivi d’une contamination qualifiée de très légère sur le site nucléaire de Saint Alban- Saint Maurice encore dans l’Isère, puis une autre, encore à Tricastin, jettent le trouble dans les esprits.
A ce niveau, l’Autorité de sûreté nucléaire, l’ASN n’en rend généralement pas compte, alors que plusieurs centaines d’évènements classés zéro seraient répertoriés chaque année en France, ce qui a fait dire à son directeur, interrogé sur la succession d’incidents, qu’il s’agissait d’un « effet de série factice »
Cependant, la Commission de recherches et d’information indépendante sur la radioactivité, la Criiad, une association indépendante qui effectue ses propres analyses a souligné que toute contamination, même inférieure aux limites légales, comporte un risque et n’est pas un évènement anodin.