Les agrocarburants devront permettre dans un premier temps une réduction de 35% des gaz à effet de serre par rapport à la production et à l’utilisation de carburants fossiles, selon un vaste plan environnemental présenté en début d’année par la Commission européenne et qui devrait être finalisé avant la fin de l’année, sous la présidence française.
Les experts des pays membres se sont retrouvés pour convenir des critères de durabilité qui devront encadres à l’avenir la production et l’importation des agrocarburants dans l’Union européenne, à l’heure où le agrocarburants ne cessent d’être décriés, alors que certains pays membres souhaitent porter le seuil de réduction de 35 à 50%, dans un laps de temps à déterminer.
Il s’agit de tenir compte, des critiques, à priori fondées, de l’effet désastreux des changements d’utilisation des sols, passant des cultures vivrières à celles destinées à produire des agrocarburants au lieu d’utiliser des terres dégradées.