C’est un album où il faut prendre le temps de regarder en traversant le parc. Il y a en effet beaucoup à voir et le texte de Clémentine Beauvais n’en rajoute pas au dessin de Max Ducos mais les deux se complètent et la blancheur des statues se détache des couleurs des saisons qui passent. C’est le regard de la fillette qui importe : elle doit raconter le parc à son oncle malade à qui elle rend visite régulièrement. Jusqu’au moment où elle s’aperçoit que les cheveux et les poils des statues poussent exagérément. Mais que fait le coiffeur ? À travers cette question et la réponse que nous apporte cet album, on se dit qu’il y a tant de métiers, de travaux dont on ne voit pas les artisans et dont on ne s’inquiéterait que s’ils étaient empêchés de les pratiquer. Et que le parc ne serait sans doute pas aussi beau sans ce travail si souvent discret mais bien réel.