![Gruissan — Narbonne-Plage](http://media.paperblog.fr/i/93/931741/gruissan-narbonne-plage-L-1.jpeg)
![Gruissan — Narbonne-Plage](http://media.paperblog.fr/i/93/931741/gruissan-narbonne-plage-L-2.jpeg)
![Gruissan — Narbonne-Plage](http://media.paperblog.fr/i/93/931741/gruissan-narbonne-plage-L-3.jpeg)
![Gruissan — Narbonne-Plage](http://media.paperblog.fr/i/93/931741/gruissan-narbonne-plage-L-4.jpeg)
![Gruissan — Narbonne-Plage](http://media.paperblog.fr/i/93/931741/gruissan-narbonne-plage-L-5.png)
Il y aura une Aude.
La plus petite étape de ce voyage. Reçu un gros contrat de traduction. Je décide de trouver un hôtel pas cher dans le coin. À moins de 20km de là, pour le même prix que le camping des fous d'hier, j'ai une terrasse avec vue sur la mer. Je fais mes provisions dans un petit village bouillant et charmant qui a su rester calme face à l'invasion des Parigots que le beau temps amène. Je serai tranquille, ici. Le boulot m'attend.
En voyant la mer devant moi, j'éclate en sanglots. Je pense à toi, Ô ma morte. À toutes mes mortes, récentes et lointaines. Je songe qu'il y a quelques jours je suis parti de la plage du Pyla sur l'Atlantique et me voilà sur celle de Narbonne sur la Méditerranée. Des larmes brûlantes dévalent mes joues craquelées. Je me sens étrangement seul au monde, maintenant que tous les rêves de pistes initiaux sont accomplis. Je continue sans fantômes, je crois. J'ai pris la chambre jusqu'au premier août. Ensuite, pas la moindre crisse d'idée d'où je vais.
C'est par où, le Rubicon ?© Éric McComber