Leurs corps ont été extraits du lac municipal de cette commune chef-lieu du département du Noun samedi dernier.
Ibrahim âgé de 28 ans, un habitant du quartier Njindare et Mohamadou âgé de 25 ans, résidant aux environs de la gare routière de Foumban, sont morts de manière tragique le samedi 12 juin dernier. En effet, le nommé Ibrahim, comme il en a l’habitude, est venu à l’aide des bidons, se ravitailler en eau dans ce lac. C’est ainsi qu’il va solliciter l’accompagnement de Mohamadou. Dans un élan de solidarité, ce dernier, reconnu comme laveur de véhicules de cet endroit va s’engager à lui venir en aide. Il va perdre l’équilibre pour se retrouver emprisonné par les eaux. Ibrahim va se jeter à l’eau afin de porter secours à son bienfaiteur. Malheureusement, ce dernier à son tour va se noyer. Les deux jeunes-hommes vont passer de vie à trépas. Alertés, la prompte réaction des équipes et des nageurs spécialisés va permettre d’extraire les corps de Mohamadou et Ibrahim de ce lac municipal situé à l’entrée de la ville de Foumban par Bafoussam, devant une foule en consternation.
Dans un communiqué rendu public à la suite de ce double drame, le maire « a la profonde tristesse de revenir sur cet accident qui a ébranlé les populations de la commune de Foumban le samedi 12 juin 2021, aux environs de 08h30, peu après la pluie qui s’est abattue dans la ville depuis l’aube ». L’Hon. Patricia Tomaïno Ndam Njoya, a dans cette sortie, annoncé l’installation d’un cordon de sécurité de façon régulière aux alentours de ce lac municipal, « au regard de la gravité de la situation ». Elle a d’ailleurs précisé que cet endroit est indument soumis à des usages non conformes à l’espace écologique protégé. La commune par sa voix, s’est dite déterminée à trouver des emplacements appropriés tout en travaillant à multiplier des points adaptés d’approvisionnement en eau dans la ville de Foumban. « Deux destins : l’instant d’une rencontre pour le souffle de vie s’éloignant, la convergence des âmes dans le cycle de l’éternité », lit-on dans ce communiqué de l’Hon. Patricia Tomaïno Ndam Njoya.