Voyage au Costa-Rica, les préparatifs
Les 5 stagiaires et moi
Monica, Jade, Myriam, Valérie et Marie-Sophie sont des finissantes du cégep de Jonquière. Elles en sont aujourd’hui même à leur dernière journée d’un stage de 5 semaines. Ce stage concluait leurs trois années de formation dans une technique en journalisme. Contrairement aux autres finissants de leur graduation, ces 5 désormais journalistes ont décidé de ne pas en finir là. Les filles vont devoir patienter avant leurs vacances!
En octobre dernier, elles ont été tenté par le projet qui leur était proposé par Reflet de Société: vivre une expérience de journalisme en contexte international. Aujourd’hui, elles se préparent à décoller vers le Costa Rica le 21 mai!
Les filles ont travaillé comme des forcenées pendant les deux sessions qu’elles viennent de vivre. Entre un topo télé, un article, une conférence de presse, la conception d’un site Internet et la production d’un journal régional, elles ont consacré de leur précieux temps à la préparation du voyage.
Beaucoup de logistique entoure un tel projet.
Ce que je trouve bien dans le travail qui a été accompli cette année, c’est qu’en bout de compte, ni les filles, ni moi, ne nous sommes repliés sur quelqu’un d’autre pour qu’il fasse toute la job à notre place. On partait de zéro.
Il a d’abord fallu comprendre que nous étions bien seuls dans cette galère, et que c’était à nous de la faire traverser (je parle de la galère!). Annie Mathieu, ancienne rédactrice en chef de Reflet de Société, nous aura permis de le constater juste à temps. Sur le coup, on a paniqué. Puis on a cheminé. Puis on a concrétiser le tout. Le tout, de A à Z
Sincèrement, je dois une fière chandelle aux filles qui ont poussé fort sur le stage au Costa Rica. À partir de Jonquière, elles n’ont jamais abandonné. Sans elles, aujourd’hui, il n’y aurait pas ce texte sur ce blogue, ni l’excitation qui m’envahit de plus en plus à l’idée de ce qui s’en vient.
J’ai terminé le même cours qu’elles l’an passé. Je pars donc avec un an d’expérience de plus dans le domaine. Un an passé à Reflet de Société et au Café-Graffiti. Une année qui m’aura marqué à sa manière. Je vous en parlerai plus longuement dans un éventuel post. Cette expérience supplémentaire, une fois au Costa Rica, je vais tâcher de m’en servir du mieux que je le peux, et au profit du groupe.
L’objectif
Sur la question du reportage international, nous nous situons tous au même niveau, soit celui de débutant. Plusieurs des stagiaires ont voyagé (plus que moi d’ailleurs), mais jamais dans un contexte professionnel. C’est dans l’optique de revenir meilleur à titre de journaliste international, ou à titre de journaliste tout simplement, que nous entamerons ce voyage.
Au retour, nous écrirons des articles sur nos sujets respectifs. Ces articles, nous pourrons les publier dans le Reflet de Société s’ils se prêtent au magazine. Ils pourront également être vendus à la pige si nous le souhaitons et que nos démarches à ce chapitre sont fructueuses. Une de nos stagiaires a même réussi à se dénicher du temps d’antenne radiophonique. Valérie vient du lac Saint-Jean. Avec CHVD, une station de la région, elle s’est engagée à faire des mises à jour hebdomadaires sur notre expérience, notre voyage, les gens que nous rencontrons. Avec ce contrat, Valérie s’ouvre une excellente porte et donne du même coup de la visibilité au projet. Déjà là, elle va gagner de l’expérience, c’est certain!
On dit que l’appétit vient en mangeant… Nous, on vous dit que l’expérience vient en pratiquant!
Geneviève
Geneviève tient un café, le café Cambio, à Chicoutimi. Elle prendra l’avion avec nous et nous accompagnera tout au long du séjour au Costa Rica. Qu’est-ce qu’elle vient faire?
En fait, suite à la perte d’un de nos accompagnateurs, les filles ont ressenti le besoin de s’entourer d’un real globe-trotter pour le stage au Costa Rica. Par le biais d’un enseignant du cégep de Jonquière, Geneviève nous a été référée. Elle a beaucoup voyagé en Amérique centrale, mais le Costa Rica constitue une nouvelle découverte pour elle. Je ne la connais pas encore beaucoup. Mais avec le peu que j’ai vu d’elle, j’ai entièrement confiance qu’elle nous sera d’une aide indispensable.
J’espère que vous avez maintenant l’impression de connaître un peu mieux notre équipe et les objectifs de notre stage. Je vous reviens la semaine prochaine.
Gabriel.
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