Il ne fallait pas couper le tweet de Trump, disait un intellectuel. Une entreprise privée ne peut pas s'en prendre à la liberté de parole, qui est un droit.
Et si les tweets de M.Trump avaient déclenché une insurrection ? Atteinte à l'ordre public, c'est aussi un principe démocratique.
On est peut être dans une question de responsabilité. L'homme doit agir en fonction de sa conscience. Je coupe ou non le sifflet. Et ensuite, c'est à la justice de juger, à son rythme. Etre responsable, c'est s'exposer à être attaqué par la justice, et, peut-être, à consacrer une partie de sa vie à défendre ses décisions, voire à séjourner en prison. C'est un sacerdoce.
(Quand la bourse s'échauffe, les cotations sont coupées. Cela généralement apaise les esprits...)