Mais la soirée commence véritablement à 22h lorsque Pelle Almqvist et sa bande investissent la grand scène sous un écriteau lumineux du plus bel effet, engoncés dans des costumes déjà bien rodés. The Hives joue vite et fort et le public semble adorer. Pelle Almqvist n'est pas à court d'excentricités (il escalade les murs d'enceintes, balance son micro en l'air façon Philippe Risoli...) et les photographes présents se concentrent pour capturer l'énergumène en l'air lors d'un de ses nombreux sauts façon ninja. Assez renversant à vrai dire. Et c'est au frêle Adam Green que revient la lourde tâche de s'intercaller entre les Hives et les Stooges (sic). Il réussit à moitié en puisant dans les titres les plus rythmés de son répertoire, non sans s'autoriser une petite disgression intitulée Jessica Simpson.
Enfin le voilà, le fameux lézard sexagénère, flétri mais en forme. Légers frissons sur I wanna be your dog, forcément. La bête comme à son habitude court, saute, tourne et donne du fil à retordre à la personne exclusivement chargée de suivre l'iguane pour démêler son micro. Comme sur ses autres dates françaises, Iggy invite une partie du public sur scène pour un No fun déjanté, puis lors d'un des rares rappels du festival (dommage!) applique une deuxième couche (nécessaire?) de I wanna be your dog, version bite à l'air cette fois ci. Content de l'avoir vu quand même, Iggy je veux dire. Peaches Dj set et Birdy Nam Nam clôturent la soirée de manière plus électronique, presque au même niveau que les justiciers crucifiés de la veille. Pour sa deuxième édition, la Garden Nef Party d'Angoulême confirme aux yeux de tous qu'il est désormais le meilleur festival français de ce type. On reviendra.
A lire aussi : Garden Nef Party d’Angoulême - Jour 1
Le concert d’Iggy commenté par Manœuvre, entre autres :
Iggy Pop à la Garden Nef Party
envoyé par c-yoann
Photo Sébastien Dubois ©